par Henri Pied
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« QUI M’A VENDU ? »

C’est MAX ORVILLE qui signale, lors de son interview cette semaine par ROLAND LOUCHEZ sur KMT (voir, svp, le « replay en entier), sa réponse concernait un dirigeant africain avec qui il était en congrès lors d’une rencontre en Tunisie (ou au Maroc) dans laquelle se trouvaient tant des élus de l’Europe que de grands responsables d’Afrique, cette Afrique, qui, de plus en plus, sort ses griffes, notamment face à la France dont le comportement depuis la colonisation est de plus en plus mal supportée et de plus en plus vigoureusement dénoncée…
L’interlocuteur africain de M. Orville s’en prenait aux crimes de la colonisation et sans doute ce dernier se sentit-il concerné, d’où sa réponse en posant la question suivante à son interlocuteur : « QUI M’A VENDU ?»
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Question brulante, sans doute. M. Orville signale que sa question mît fin au débat et que depuis, lui et cet interlocuteur africain, sont dans les meilleurs termes possibles…(Tout est bien  qui finit bien…)
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Rappelons que cette même semaine, M. André Lucrèce, itwé sur ATV par Eddy Marajo utilisait cette citation d’Aimé Césaire « Cette mer qui a un goût d’ancêtre » (nous citons de mémoire);
Rappelons aussi un grand poème d’Edouard sur les traces du fond de l’océan Atlantique;
Rappelons aussi la réflexion de Dalila Daniel protestant (contre le sort réservé ici à un militant poursuivi) en s’exclamant : « On se croirait à Gorée » (cité de mémoire);
Rappelons aussi et in fine le livre du Martiniquais René MARAN qui obtint en 1921 (il y a donc plus d’un siècle déjà…), le prix Goncourt en 1921 pour son livre « BATOUALA », lequel décrivait avec forces précisions son expérience en Afrique « noire »…
Henri (Luc) Pied

CESAIRE : LES ARMES MIRACULEUSES

EXTRAIT :

« …et de villes mises à sac le nouveau sang la raison rouge tous les mots de toutes les langues qui signifient mourir de soif et seul quand mourir avait le goût du pain et la terre et la mer un goût d’ancêtre et cet oiseau qui me crie de ne pas me rendre et la patience des hurlements à chaque détour de ma langue » (Fin de citation)


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