Ça va mieux en le (re)disant.

 

Si la chose ne fait plus grand doute dans la plupart des esprits, nombre de thuriféraires du moteur à combustion et contempteurs de la mobilité électrique continuent d’affirmer que les véhicules à batterie ne sont qu’une fausse solution environnementale qui, sur l’ensemble de leur cycle de vie et tous calculs faits, ne présentent pas d’intérêt net pour l’environnement.

C’est faux et, comme le rapporte Ars Technica, une nouvelle étude le confirme: les véhicules électriques présentent un bilan carbone global, de leur fabrication à leur recyclage, bien plus favorable que leurs équivalents à pétrole. Et ce, quels que soient la région du monde et le mix énergétique qui fournit leur électricité.

Publiée par Georg Bieker de l’International Council on Clean Transportation, un organisme bien connu pour son rôle dans l’enquête sur le scandale des émissions ayant secoué Volkswagen, l’étude en question conclut qu’un véhicule électrique à batterie présente d’ores et déjà et dans tous les cas un bilan carbone extrêmement favorable.

En Europe et dès aujourd’hui, un tel véhicule produit entre 66 et 69% moins de dioxyde de carbone que son équivalent à combustion; aux États-Unis, le chiffre est de 60 à 68%, et le bénéfice reste réel en Chine (37 à 45%) ou en Inde (19 à 34%), malgré un mix énergétique beaucoup moins favorable.

Dans le détail

Comme l’explique Ars Technica, Georg Bieker et ses équipes sont allés dans le détail et n’ont laissé aucun paramètre de côté. Les calculs effectués concernent différents types de carburants (énergies fossiles, bioénergies, électricité, hydrogène…), prennent en compte les émissions produites lors de la construction puis après la fin de vie du véhicule et se basent sur leur consommation en situation réelle (un paramètre particulièrement important pour les hybrides, aux qualités environnementales plus modestes).

En outre, l’étude présente la situation en 2021 mais explore également celle à horizon 2030. Ainsi, si les États ne trahissent pas leurs promesses actuelles de décarbonation progressive des bouquets énergétiques, et en tenant compte des progrès technologiques à venir, la situation deviendra encore plus favorable pour les véhicules à batterie.

En Europe et en 2030, un véhicule électrique à batterie pourrait être de 74 à 77% moins polluant qu’un véhicule à combustion, le chiffre étant de 62 à 76% aux États-Unis, de 48 à 64% en Chine et de 30 à 56% en Inde.

Autre point intéressant à noter dans l’étude: encore largement décrié pour sa consommation intensive d’énergies souvent fossiles, l’hydrogène pourrait devenir roi si sa production réussissait à ne reposer que sur une électricité renouvelable.

Si l’étude démontre un bénéfice déjà réel mais plus limité pour les véhicules à hydrogène, celui-ci pourrait dans un tel scénario devenir écrasant, avec une consommation de carbone près de 80% moindre qu’un véhicule à combustion –mieux encore qu’un véhicule à batterie

 

 

Si la chose ne fait plus grand doute dans la plupart des esprits, nombre de thuriféraires du moteur à combustion et contempteurs de la mobilité électrique continuent d’affirmer que les véhicules à batterie ne sont qu’une fausse solution environnementale qui, sur l’ensemble de leur cycle de vie et tous calculs faits, ne présentent pas d’intérêt net pour l’environnement.

C’est faux et, comme le rapporte Ars Technica, une nouvelle étude le confirme: les véhicules électriques présentent un bilan carbone global, de leur fabrication à leur recyclage, bien plus favorable que leurs équivalents à pétrole. Et ce, quels que soient la région du monde et le mix énergétique qui fournit leur électricité.

Publiée par Georg Bieker de l’International Council on Clean Transportation, un organisme bien connu pour son rôle dans l’enquête sur le scandale des émissions ayant secoué Volkswagen, l’étude en question conclut qu’un véhicule électrique à batterie présente d’ores et déjà et dans tous les cas un bilan carbone extrêmement favorable.

En Europe et dès aujourd’hui, un tel véhicule produit entre 66 et 69% moins de dioxyde de carbone que son équivalent à combustion; aux États-Unis, le chiffre est de 60 à 68%, et le bénéfice reste réel en Chine (37 à 45%) ou en Inde (19 à 34%), malgré un mix énergétique beaucoup moins favorable.

Dans le détail

Comme l’explique Ars Technica, Georg Bieker et ses équipes sont allés dans le détail et n’ont laissé aucun paramètre de côté. Les calculs effectués concernent différents types de carburants (énergies fossiles, bioénergies, électricité, hydrogène…), prennent en compte les émissions produites lors de la construction puis après la fin de vie du véhicule et se basent sur leur consommation en situation réelle (un paramètre particulièrement important pour les hybrides, aux qualités environnementales plus modestes).

En outre, l’étude présente la situation en 2021 mais explore également celle à horizon 2030. Ainsi, si les États ne trahissent pas leurs promesses actuelles de décarbonation progressive des bouquets énergétiques, et en tenant compte des progrès technologiques à venir, la situation deviendra encore plus favorable pour les véhicules à batterie.

En Europe et en 2030, un véhicule électrique à batterie pourrait être de 74 à 77% moins polluant qu’un véhicule à combustion, le chiffre étant de 62 à 76% aux États-Unis, de 48 à 64% en Chine et de 30 à 56% en Inde.

Autre point intéressant à noter dans l’étude: encore largement décrié pour sa consommation intensive d’énergies souvent fossiles, l’hydrogène pourrait devenir roi si sa production réussissait à ne reposer que sur une électricité renouvelable.

Si l’étude démontre un bénéfice déjà réel mais plus limité pour les véhicules à hydrogène, celui-ci pourrait dans un tel scénario devenir écrasant, avec une consommation de carbone près de 80% moindre qu’un véhicule à combustion –mieux encore qu’un véhicule à batterie.

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