Le co-fondateur du dispositif, Marc Binié, est  venu présenter Apesa aux professionnels martiniquais.

la Chambre de Commerce  de Martinique, et  le tribunal de commerce de Fort-de-France, proposent  le dispositif Apesa (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aigüe), destiné à apporter un soutien psychologique à un chef d’entreprise en situation de souffrance. 

Pour  Carole Foulard, la vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de Martinique, la création de l’Apesa en Martinique arrive à point nommé,

La tribunal  pourra proposer   Aux  entrepreneurs en de souffrance morale, suite à une procédure collective par exemple, un soutien psychologique gratuit et , sans après avoir donné son accord, aucune démarche à accomplir.

Près  d’une centaine de juridictions ont adopté le dispositif en France depuis janvier 2016, à sa création. « Il y a tout intérêt à ce que l’institution judiciaire porte attention à ce projet. Nous, magistrats, sommes confrontés à la souffrance des chefs d’entreprise. On oublie parfois de leur demander s’ils vont bien, et c’est important de proposer des réponses de notre côté », précisé  Anne Klein, vice-présidente du tribunal judiciaire de Fort-de-France.

Le  co-fondateur du dispositif, Marc Binié, pour sa part déclare : « Notre objectif est de vous sensibiliser à la souffrance des chefs d’entreprise afin que le dispositif puisse se déployer ».

La souffrance des entrepreneurs, « est absente des manuels d’économie, de comptabilité, ou encore de psychologie », fait remarquer Marc Binié, aussi  que les professionnels intervenant à l’occasion des procédures judiciaires ne disposent pas de compétence en matière psychologique, mais n’y sont pourtant pas indifférents. À ce titre, ils peuvent devenir  des « sentinelles » pour mettre en relation l’entrepreneur en souffrance et un psychologue. La sentinelle, peut être juge, greffier, avocat ou encore administrateur, « elleva être formée à la détection des signaux de la souffrance morale, de la crise suicidaire pour être en mesure de passer le relais à un psychologue du réseau », précise Marc Binié lui-même greffier associé du tribunal de commerce de Saintes.

Une fiche alerte numérique est  remplie par la sentinelle surle chef d’entreprise, qui aura donné son accord préalable. Puis « 35 minutes après que l’alerte a été donnée, le chef d’entreprise sera rappelé par un psychologue du réseau. Après cette première évaluation, on lui proposera 5 consultations en cabinet avec un psychologue de son territoire ».

.Un numéro vert a aussi été créé, dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’Économie, CCI France, CMA France et Harmonie Mutuelle pour permettre à tout chef d’entreprise en souffrance psychologique aigüe d’entrer directement en contact avec l’un des psychologues d’Apesa, puis de bénéficier de trois consultations. « Plus il y aura de sentinelles sur un territoire, plus il y aura de chance pour l’entrepreneur de s’en sortir », insiste Marc Binié, qui espère que, comme dans d’autres juridictions, « une association locale de l’Apesa naîtra à la suite de cette journée ». 

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