Face aux risques sanitaires liés aux émanations toxiques des Sargasses en décomposition, Madininair intensifie sa surveillance en Martinique. En collaboration avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), l’organisme réajuste son réseau de capteurs pour une analyse plus précise de la pollution de l’air, tout en facilitant l’accès aux données en temps réel. Objectif : mieux protéger les populations exposées et adapter les recommandations sanitaires.
Un réseau de surveillance adapté aux réalités du terrain
Dans le cadre de cette amélioration, une étude approfondie a permis d’affiner la répartition des capteurs, afin qu’ils reflètent plus fidèlement l’exposition des populations à l’hydrogène sulfuré (H₂S) et à l’ammoniac (NH₃), principaux gaz émis par la décomposition des Sargasses. Deux nouveaux points de mesure fixes ont ainsi été installés à Pointe Rouge (Robert) et à Thalémont (François), tandis que des capteurs ont été déplacés afin d’optimiser la représentation des concentrations gazières dans l’air.
Certains sites où les niveaux de pollution restaient très faibles, comme Cap Est (François) et Pointe Savane (Robert), ont vu leurs capteurs retirés. Toutefois, des campagnes ponctuelles de mesure pourront être organisées en cas d’échouages importants.
Une accessibilité renforcée des données
Madininair a également mis en place des API ouvertes permettant aux collectivités, chercheurs, médias et développeurs d’accéder aux données en temps réel et de les intégrer dans leurs outils ou plateformes. Cette démarche vise à améliorer la diffusion et l’utilisation des informations sur la qualité de l’air, et à renforcer les actions en faveur de la protection des populations.
L’ensemble des données collectées quotidiennement est disponible sur les sites internet de Madininair et de l’ARS.
Source : Madininair
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