06 juil. 04:40

Cette urgence médicale devrait être reconnue par les professionnels de la santé et traitée promptement“. Le cas d’un patient français présentant à la fois les symptômes du coronavirus et une complication thromboembolique localisée au niveau du pénis a récemment été rapporté par la revue The American Journal of Emergency Medicine.Le sexagénaire, admis aux urgences à Versailles, dans les Yvelines, après avoir subi une détresse respiratoire aiguë particulièrement virulente a développé, après l’intensification de ses soins, un symptôme jusqu’alors inédit chez les personnes infectées par le Covid-19 : le priapisme. A savoir, une érection prolongée, au-delà de quatre heures, en dehors de toute stimulation sexuelle.
Potentiellement dangereux et requérant une intervention médicale urgente, le problème, lorsqu’il est ignoré ou mal traité, peut laisser des séquelles irréversibles au niveau du sexe masculin, voire entraîner sa nécrose, rappelle Futura Santé.
Après une extubation sans complication au terme d’une quinzaine de jours, le patient a pu quitter l’hôpital sans autres signes de priapisme ni séquelles notables.

Des arguments en faveur d’un lien de causalité

Si ce n’est pas la première fois qu’un cas de complication thromboembolique, caractérisée par la formation de caillots menant notamment au risque d’embolie pulmonaire, est détecté chez un patient atteint de Covid-19, son apparition au niveau du pénis, provoquant ainsi l’érection douloureuse en question, n’avait vraisemblablement jamais encore été rapportée durant l’épidémie.<img class=”img-cmp__img initjs lazyloaded” src=”data:;base64,” alt=”” data-module=”lazyload” />
Bien que les arguments en faveur d’un lien de causalité entre la Covid-19 et le priapisme, ainsi que le mécanisme ischémique du priapisme, soient très forts dans notre cas, de plus amples récits de cette nature contribueraient à renforcer les preuves”, estiment les chercheurs, appelant à la vigilance “pour éviter des complications fonctionnelles immédiates et chroniques.”Des recherches plus approfondies devront donc être menées pour corroborer, ou non, le fait qu’il s’agit effectivement d’un nouvel effet secondaire du coronavirus.
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