Le souhait d’une bonne année fait l’unanimité, il est prononcé par tous ceux qui ont la chance de l’exprimé à un large public, mais profondément dans les familles, les groupes d’ami (es).
Nous sommes à nous demander ce que serait une année classée bonne :
Pour certains c’est le moment de réclamer la santé, la paix, la sagesse. D’autres disent qu’elle devrait s’appuyer sur quelques réalités dévoilées par l’année 2020 que nous venons de quitter. Regrouper les bonnes intentions, les actions porteuses de sens pour éviter une vie laide, sans charme, sans saveur.
L’année 2020 n’a pas eu que du mauvais y compris dans sa première période de confinement.
Nous pouvons retenir le ouf
de soulagement de la nature lors du premier confinement : les voitures ne circulaient pas sans raison, donc moins d’embouteillage, offrant au pays une meilleure qualité de l’air par conséquent une influence sur la bonne santé. La végétation avait retrouvé sa verdure (verte et feuillue). Les libellules réapparues dans leur élégance de demoiselle, les guêpes jaunes migrées accompagnaient les papillons polychromes qui taquinaient la tranquillité des chats chasseurs. Vraiment le chant des oiseaux pointait les humains comme les pollueurs qui s’accaparent de l’espace.
Les vœux pour 2021 doivent
en tenir compte.
Nous revendiquons une année qui accorde une place à l’inventivité, recense les besoins, projette les moyens de les satisfaire avec la mise en place des outils d’évaluation. Prenons, pour illustrer nos propos les exemples suivants :
Le problème de la démographie, et le vieillissement de la population. Il se dit qu’en 2030, la Martinique sera le deuxième territoire à statut français ayant la population la plus âgée, en enregistrant une diminution continue de son effectif. Cette préoccupation doit nécessairement déboucher sur un réel chantier sociétal qui intégrerait une politique d’augmentation des naissances … encourager les familles par des aides à l’éducation des enfants ; parallèlement mettre en place des mesures adaptées pour la prise en charge des ainés. L’aide à l’amélioration de l’habitat doit
être moins compliquée notamment pour les âgées dépendantes, et les personnes à mobilité réduite.
Les propositions de formation doivent en tenir compte, la formation des agents qui pratiquent l’aide à la personne doit s’adapter aux besoins (voir une contribution du contenu réclamer aux pratiquants) . Une nouvelle organisation des ambulances. L’adaptation des maisons pour cette fraction de la population. Des habitations à loyer modéré (HLM) ou le bruit d’une fourchette qui tombe, ne resonne pas comme une bombe.
Par ailleurs, si nous voulons que le créole soit une langue, il est important de lui accorder une vraie place, dans une structure digne du projet (institut, académie, ou autres) que des auteurs, des écrivains des écritures se consacrent à la pédagogie nécessaire pour les écoles et les lieux culturels ne relevant pas de l’éducation
nationale.
POUR une bonne année 2021 nous formons des vœux pour un pays plus juste, plus de solidarité, d’humanisme, de respect de notre environnement. Je veux insister sur la protection des rivières, de la mer.
J’ai relu pour nous… « Tout le monde la méprise la rue Paille… c’est là surtout que la mer déverse ses immondices, ses chats morts et ses chiens crevés. Car la rue débouche sur la plage, et la plage ne
suffit pas à la rage écumante de la mer.
Une détresse cette plage elle aussi, avec ses tas d’ordures pourrissant, ses croupes furtives qui se soulagent, et le sable est noir, funèbre, on n’a jamais vu un sable si noir, et l’écume glisse dessus en glapissant, et la mer la frappe à grands coups de boxe, ou plutôt la mer est un gros chien qui lèche et mord la plage aux jarrets, et à force de la mordre elle finira par la dévorer, bien sûr, la plage et la rue Paille avec. »
Un regard porté vers l’horizon
Ou doubout anlè trotwa a, ka mal palé moun ki pa ni ayen pou fè ki ka pwan milan ; anpéché moun pasé. Ou pa sav ki siw sôti, sa kay fè yonn an mwens
Jean-Claude DUVERGER pou an bel bon lanné