Dans un communiqué récent, la Haute autorité de santé autorise la vaccination des adolescents de plus de 12 ans. Elle présente 2,3 risques sur un million de développer chez l’adolescent une myocardite. A titre de comparaison, le vaccin contre le tétanos présente moins d’un risque sur un million de causer un choc anaphylactique chez des enfants prédisposés.

La vaccination pourrait éviter 20 à 30 hospitalisations pour 100 000 adolescents, soit entre 1 115 et 1 672 hospitalisations pour les quelques 5,5 millions d’adolescents en France. Or, selon les données de Santé Publique France et du communiqué de la HAS, il y a eu 2 103 adolescents hospitalisés depuis le début de l’épidémie.

Cette balance bénéfice-risque, assortie du rappel de la HAS que les vaccins sont en phase 3 d’essai, doit permettre aux parents de faire pour leur enfant le choix le plus adapté à sa situation médicale et sociale. Ainsi, les parents peuvent choisir de faire vacciner leur enfant porteur de comorbidités, ou fréquemment en contact avec des personnes fragiles. Ils pourraient aussi le faire par crainte d’un possible futur mutant plus grave pour les adolescents. Le gouvernement connaissant moins les situations individuelles que les personnes concernées, il serait logique que les adolescents dont la situation ne rendrait pas la vaccination nécessaire ne soient pas pénalisés, par exemple en ne pouvant pas prendre les transports en commun pour rejoindre leur école.

Cependant, il faudrait pour cela que les parents soient capables d’avoir un jugement éclairé, vierge de toute idéologie. Ainsi, en États-Unis, 65% des plus de douze ans, adultes inclus, ont choisi de se faire vacciner.

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