Un bol d’air ou un bordel. Des citoyen•ne•s militent pour conserver un accès à la nature en cette période de resserrement des contraintes liées à la pandémie.

Le premier confinement, décrété à la sortie de l’hiver 2020, s’est révélé bien plus cruel pour celles et ceux qui l’ont vécu depuis la gangue de béton des villes. Pendant un temps, le gouvernement avait fait le choix de maintenir les parcs fermés dans certaines villes. Des appels s’étaient multipliés pour offrir à chacun un contact avec la nature. Un besoin jugé « vital » dans une tribune signée, fin avril, par une équipe pluridisciplinaire de scientifiques dans The Conversation.

La question se repose alors que l’exécutif a décidé de reconfiner partiellement – lors des weekends – les départements des Alpes-Maritimes et du Pas-de-Calais. A Nice ou à Dunkerque, les plages sont à nouveaux fermées aux habitant•e•s.

Né il y a un an, le groupe Facebook baptisé De la terre à la mer compte aujourd’hui 17 000 personnes bien décidées à faire valoir ce droit à la nature, raconte Mediapart. Animé par une vingtaine de personnes, ce collectif multiplie les courriers et tribunes adressées au personnel politique. “Nous ne sommes pas des irresponsables, mais nous réclamons les études qui montrent que c’est à la plage que l’on chope le Covid et elles n’existent pas !”, plaide Ninja Himbert auprès de Mediapart.

Lors du précédent confinement, des citoyen•ne•s soutenus par des partis écologistes et des centaines de milliers de pétitionnaires avaient déposé un recours devant le Conseil d’Etat (Reporterre). Elles et ils demandaient que soit assouplie la règle qui limitait les promenades à une heure et à un kilomètre de chez soi pour permettre aux plus éloigné•e•s de la nature d’y avoir accès.

Les nouvelles restrictions élargissent le périmètre à cinq kilomètres, mais la limitation à une heure perdure. Alors que des mesures plus strictes ne devraient plus tarder, le combat pour un accès équitable à la nature est loin d’être terminé.

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version