La 18e édition du (Big’In Jazz) se déroulera du 15 au 25 août, avec une résidence d’artistes à la villa chanteclerc, un tournage de film pour garder la trace de moments inoubliables, un concert de restitution mardi 25 août avec 8 talentueux jazzmen de Guadeloupe, Martinique et d’Haïti.

Malgré les contraintes imposées par le coronavirus, les organisateurs proposent un programme riche avec des artistes en résidence pendant 8 jours, un film mémorisant ces moments et un concert de restitution.

Le Big’In Jazz Collective

L’idée de lancer une vitrine promotionnelle de la musique passe par la création d’un ensemble de musiciens de la Caraïbe (Martinique- Guadeloupe Haïti). Huit musiciens-créateurs composent ce Big in jazz collective : Maher Beauroy, Sonny Troupé, Tilo Bertholo, Yann Négrit, Ludovic Louis, Ralph Lavital, Jowee Omicil, Stéphane Castry.

Leur mission est d’assurer le rayonnement, la valorisation et la transmission du répertoire caraibéen incarné par plusieurs grands noms (Léona Gabriel, Alexandre Stellio, Eugène Mona, Kali, Marius Cultier, Solon Goncalves, Malavoi).

Qui sont les 8 créateurs ?

Ce sont des auteurs compositeurs et instrumentistes chevronnés.

Maher Beauroy (Martinique) 
Jeune  pianiste qui s’est exercé à l’Académie de Musique de Martinique puis au SERMAC (Service Municipal d’Action Culturelle) de Fort-de-France, où il découvre le jazz. Sa technicité et sa liberté d’improvisation se sont développées au contact d’autres artistes de la scène internationale (États-Unis, Indonésie, Mexique, Arabie Saoudite, Russie, Brésil).

 Maher Beauroy

Le pianiste Martiniquais Maher Beauroy. ©BJF

Licence de Musique et de Musicologie, Master de Music Business à l’Université Paris-Sorbonne, Maher a approfondi en 2014 ses connaissances au Berklee College Of Music (Boston, USA). Diplômé de cette prestigieuse école, il est  récompensé par la “Performance Division Piano Award” en 2017.
Son premier album, Washa (2019) est une consécration qui laisse transpirer quelques réminiscences classiques et sa reconnaissance pour “ses maîtres”, Mario Canonge, Alain Jean Marie et Marius Cultier.

Sonny Troupé (Guadeloupe) 
Ce guadeloupéen a grandi dans l’antre de la musique, influencé par son père, le saxophoniste Georges Troupé. Le “ka” a été son premier instrument d’immersion à 6 ans. Sa progression est fulgurante. Sa passion forte l’oblige en autodidacte, à découvrir la batterie et le vibraphone. Pendant 10 ans, il s’intéresse à la théorie, le “Ka”, la batterie, la biguine, la mazurka.

Sonny Troupé

©S. Bazart

En 1996, il étudie la musique et la psychologie à Toulouse, intègre l’université du Mirail, le Conservatoire National, et l’École de batterie Agostini où il obtient le Prix supérieur avec option “Harmonie jazz” au piano. Sa solide expérience, son côté éclectique font de lui un artiste très sollicité.

Tilo Bertholo (Martinique)
Il commence à 3 ans la batterie avec Romain Pallud (Malavoi Perfecta) . Le solfège viendra plus tard à l’école de Rivière Pilote. Ensuite, il apprend la guitare, le piano et se perfectionne à la batterie avec Jacky Alpha.

Tilo Bertholo

Le batteur Martiniquais Tilo Bertholo. ©Marinamagrie

En 2009 après l’obtention du bac, il poursuit ses études à Toulouse et décroche en 2012, à l’Université du Mirail, sa licence en Musicologie et son DEM Jazz au Conservatoire de Toulouse. 1er prix de l’École Dante Agostini, en 2013, il poursuit sa carrière de batteur en collaborant avec de grosses pointures.

Le guitariste Yann Négrit (Guadeloupe)
Influencé  dès sa prime enfance par son père bassiste. Inscrit au conservatoire, Yann commence l’apprentissage de l’harmonie classique et de l’orgue à l’église. C’est en cachette, qu’il travaille la guitare électrique et joue avec divers groupes de rock.

Yann Negrit

©Olivier Gestin

Puis c’est l’affection pour le jazz-fusion. Yann Négrit accompagne de nombreux artistes et découvre le métier de sideman. Musicien d’ouverture. Il accompagne les artistes internationaux et assure pleinement son métier de directeur musical.

Ludovic Louis, d’origine martiniquaise est né au Havre dans une famille passionnée de musique (grand-père violoniste, père mélomane). Après des études de jazz dans les écoles de la région, il décroche en 2000 son diplôme de trompette classique, s’installe à Paris et travaille avec des artistes de renom (Jimmy Cliff, Florent Pagny).

Ludovic Louis

Le Martiniquais Ludovic Louis. ©BJF

2009 est une année de grâce, sa rencontre avec Lenny Kravitz lui apporte beaucoup. La star du rock met en lumière pendant 10 ans, le talent et les performances de Ludovic dans les festivals, les stades ou les lieux mythiques.

Le guadeloupéen Ralph Lavital a grandi à Paris dans un cocon de musical traditionnel. Pour cause son père lui apprend les rudiments et  les subtilités de la musique antillaise. Il goûte au jazz grâce à son grand frère pianiste et au guitariste martiniquais Serge Remion.

RALPH LAVITAL

©Anatholie

À partir de 2010, Ralph Lavital côtoie des figures caraibéennes incontournables Tanya Saint-Val, Jocelyne Beroard, Jean-Claude Naimro, Michel Alibo, Jacob Desvarieux, Tony Chasseur, Thierry Vaton. Plus qu’un déclic, cette passion le conduit à réaliser plusieurs expériences, faisant de lui un directeur musical inventif et un des musiciens les plus doués de sa génération.

Jowee Omicil  (Haïti)
Le multi-instrumentiste connaît la Martinique pour y être venu. Né à Montréal et basé à Paris, c’est un alchimiste qui mélange ses racines, ses influences au gospel, à la soul avec comme credo “redonner au jazz sa dimension populaire“.

 Jowee Omicil

Le saxophoniste haïtien Jowee Omicil. ©BJF

Jowee a grandi dans les quartiers métissés du Québec (Canada). Ce fils de pasteur, a eu la chance de rencontrer le maître Ornette Coleman,qui lui a insufflé l’esprit jazz. Le reste,  les études au prestigieux  “Berklee College of Music de Boston” et puis la rencontre et le partage avec d’autres artistes.

Stéphane Castry (Guadeloupe)
Compositeur, arrangeur directeur musical bassiste guadeloupéen. Il a commencé dans la cellule familiale à Basse-Terre. Des musiciens amateurs certes, (piano, contrebasse, guitare) mais ayant un savoir-faire rigoureux. Il a bâti son expérience sur de nombreuses collaborations (Chris Combette, Beethova Obas, Jacques Schwartz-Bart, Tony Chasseur, Victor O, Angélique Kidjo. Artiste reconnu, il demeure une valeur sûre pour la transmission.

Stéphane Castry

Le bassiste Guadeloupéen Stéphane Castry. ©Marta Rzepka

Résidence d’artistes et concert de restitution

Du 17 au 24 août, la villa Chanteclerc (Route de Didier à Fort-de-France), se transforme en studio artistique, en résidence d’artistes.
Les invités de Biguine Jazz  vont travailler ensemble, arranger les standards de la musique antillaise et du Jazz Caribéen avec en prime une composition.

À l’issue de cette résidence, le “Big In Jazz Collective” doit proposer un répertoire de 8 œuvres (7 titres arrangés plus une composition), mardi 25 août 2020 à 20h00 dans les Jardins de l’Appaloosa au François.

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