Fin 2023, le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires et l’ANIL – Agence Nationale pour l’information sur le logement ont mis à jour la carte des loyers, réalisée à partir de données recueillies sur internet (Groupe SeLogerleboncoin).

👉 Le but ? Répondre à un besoin de connaissance des loyers pratiqués sur le territoire national, afin de comprendre le fonctionnement du marché locatif privé qui représente un enjeu majeur dans la conduite des politiques nationales et locales de l’habitat.

Alors que pour la France entière (hors Mayotte), le loyer médian est de 9,3€ le m², dans les territoires ultramarins, où en sommes-nous ?

Pour un appartement non meublé, toutes charges comprises :
#Guadeloupe : entre 12,8€ et 18,1€ le m² ➡️ loyer médian : 14€
#Guyane : entre 12,3€ et 16,6€ le m² ➡️ loyer médian : 13,3€
#Martinique : entre 11,6€ et 18€ le m² ➡️ loyer médian : 13,6€
#LaRéunion : entre 11,4€ et 17,7€ le m² ➡️ loyer médian : 12,9€

(Source : https://lnkd.in/eSVfHg2T)

Les territoires ultramarins font face à plusieurs problématiques relatives aux niveaux de loyers privés, notamment :

🔴 La cherté de la vie : Les coûts de la vie étant plus élevés qu’en Hexagone (en raison de l’insularité, l’éloignement géographique et/ou la dépendance vis-à-vis des importations), cela se traduit par des loyers plus élevés, car certains propriétaires ajustent leurs tarifs pour refléter les coûts élevés auxquels ils sont confrontés.

🔴 La pénurie de logements : Certains territoires connaissent une pénurie, en particulier dans les zones urbaines. Cette situation de rareté peut entraîner une augmentation des loyers, lorsque la demande dépasse l’offre.

🔴 Les difficultés d’accès à la propriété : Les prix élevés des logements peuvent rendre difficile l’accession à la propriété. Cela conduit à une dépendance accrue à la location, ce qui peut exercer une pression supplémentaire sur le marché locatif.

🔴 Le besoin de régulation : Le marché du logement dans les territoires ultramarins nécessiterait une régulation plus stricte pour éviter les abus et assurer un accès équitable au logement.

En réponse à ces défis, il s’avère nécessaire que soient mises en place des politiques visant à favoriser la construction de logements abordables, à encourager l’accession à la propriété, à réguler les loyers, et à mettre en œuvre des mesures spécifiques adaptées à chaque territoire. Ces efforts atténueraient les pressions sur le marché du logement.

A noter qu’actuellement, le Réseau des observatoires des loyers compte 34 observatoires locaux couvrant 50% du parc locatif privé national (dont 2 en outre-mer : en Guadeloupe et à La Réunion), permettant d’affiner la connaissance des niveaux de loyers. Dans certaines agglomérations, des dispositifs d’encadrement des loyers ont d’ores et déjà été mis en place.

La connaissance des loyers participe au bon fonctionnement du marché locatif privé et représente un enjeu majeur dans la conduite des politiques nationales et locales de l’habitat. Jusqu’à présent, aucun indicateur de loyers ne couvrait l’ensemble du territoire national avec une méthodologie de calcul transparente.

Pour répondre à ce besoin, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) portent le projet de la « carte des loyers », réalisée grâce à un partenariat inédit avec le Groupe SeLoger et leboncoin.

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