“Tout le monde peut se faire tester à la chlordécone en allant gratuitement avec sa carte vitale dans un laboratoire ou demander à son médecin de le prescrire”, se félicite Stanislas Cazelles, le préfet de Martinique.
Le représentant de l’État en Martinique a présidé (mercredi 7 juillet 2021) une réunion sur l’avancement du plan chlordécone IV, en présence notamment des représentants d’associations ou des élus locaux.
Connaître son taux de chlordécone dans le sang est l’une des mesures fortes du plan chlordécone IV. C’est gratuit et accessible à tous.
Des mesures jugées incomplètes par les politiques et les associations
Une fois le test réalisé il faut interpréter les résultats notamment grâce à la valeur toxicologique de référence, dévoilée par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), Cette valeur est fixée à 0,4 microgramme par litre dans le sang. Au-dessus, c’est un peu comme la glycémie, un indicateur à surveiller de près. Le président du Conseil Exécutif de la CTM s’interroge. “Comment on traite la problématique de santé de la personne concernée ?”
Constat encore plus sévère chez les associations.
C’est pour moi de la poudre aux yeux. Cela ne correspond à rien. (…) Quand vous avez un enfant, vous n’allez pas dire il a 0,3, c’est pas un problème. Personne ne sait si c’est un problème.
(Re)voir le reportage de Stéphane Petit-Frère.
