Un précédent chèque d’aide, reçu en avril 2020 par les Américains, inélégamment signé du nom de Donald Trump. | Chip / Getty Images North America via AFP

Vitale, l’aide fédérale arrive enfin. Mais quel en sera le montant?

 

S’adonnant tranquillement au golf pour Noël, conspué jusque dans ses propres rangs pour son blocage d’une «coronavirus relief bill» visant à offrir une bulle d’oxygène à des millions de compatriotes au bord de l’asphyxie, Donald Trump a finalement plié et signé le texte que lui a transmis le Congrès.

Grâce à ce package budgétaire global de 2.300 milliards de dollars(1.880 milliards d’euros), il évite un «shutdown» du gouvernement américain ainsi que la perte d’allocations chômage pour quatorze millions de personnes, et entame le processus de distribution d’aides directes aux Américains, suspendus à cette très tardive décision.

Celle-ci est d’autant plus cruciale que le moratoire fédéral sur les expulsions s’achevant fin décembre, ce sont des millions de foyers qui, sans aucune aide pour s’acquitter de leurs loyers, pourraient se retrouver à la rue.

La somme de toutes les peurs

L’un des principaux points d’achoppement était le montant des aides directes offertes aux Américains. Au Congrès, Démocrates et Républicains sont tombés d’accord sur la distribution de chèques de 600 dollars à chaque adulte éligible, auxquels s’ajouterait une somme identique pour chaque enfant résidant dans le même foyer fiscal.

Parlant d’une «honte», Donald Trump, quant à lui, exigeait du Congrès que cette somme soit portée à 2.000 dollars par adulte. Les Démocrates se sont montré favorables à la mesure, et ont annoncé qu’un texte pourrait être voté fin décembre par la Chambre des Représentants, où ils sont majoritaires.

Les Républicains, qui tiennent le Sénat, se sont en revanche prononcés contre une telle extension des sommes allouées aux foyers américains. «Chaque vote républicain contre ce texte est un vote qui nie les difficultés auxquelles font face les familles, et qui prive les Américains de l’aide dont ils ont besoin», a déclaré Nancy Pelosi, présidente de la Chambre.

Impossible donc de savoir à cette heure si les Américains toucheront une aide de 600 ou 2.000 dollars dans les prochaines semaines, ce qui ajoute à l’insécurité économique dans laquelle la crise a plongé des millions d’entre eux.

Nombre d’économistes plaident pour la somme la plus élevée possible, la seule qui puisse offrir à l’économie du pays le coup de fouet dont elle a besoin pour se relancer et ce, alors que le coronavirus continue de sévir durement dans le pays.

S’adonnant tranquillement au golf pour Noël, conspué jusque dans ses propres rangs pour son blocage d’une «coronavirus relief bill» visant à offrir une bulle d’oxygène à des millions de compatriotes au bord de l’asphyxie, Donald Trump a finalement plié et signé le texte que lui a transmis le Congrès.

Grâce à ce package budgétaire global de 2.300 milliards de dollars(1.880 milliards d’euros), il évite un «shutdown» du gouvernement américain ainsi que la perte d’allocations chômage pour quatorze millions de personnes, et entame le processus de distribution d’aides directes aux Américains, suspendus à cette très tardive décision.

Celle-ci est d’autant plus cruciale que le moratoire fédéral sur les expulsions s’achevant fin décembre, ce sont des millions de foyers qui, sans aucune aide pour s’acquitter de leurs loyers, pourraient se retrouver à la rue.

La somme de toutes les peurs

L’un des principaux points d’achoppement était le montant des aides directes offertes aux Américains. Au Congrès, Démocrates et Républicains sont tombés d’accord sur la distribution de chèques de 600 dollars à chaque adulte éligible, auxquels s’ajouterait une somme identique pour chaque enfant résidant dans le même foyer fiscal.

Parlant d’une «honte», Donald Trump, quant à lui, exigeait du Congrès que cette somme soit portée à 2.000 dollars par adulte. Les Démocrates se sont montré favorables à la mesure, et ont annoncé qu’un texte pourrait être voté fin décembre par la Chambre des Représentants, où ils sont majoritaires.

Les Républicains, qui tiennent le Sénat, se sont en revanche prononcés contre une telle extension des sommes allouées aux foyers américains. «Chaque vote républicain contre ce texte est un vote qui nie les difficultés auxquelles font face les familles, et qui prive les Américains de l’aide dont ils ont besoin», a déclaré Nancy Pelosi, présidente de la Chambre.

Impossible donc de savoir à cette heure si les Américains toucheront une aide de 600 ou 2.000 dollars dans les prochaines semaines, ce qui ajoute à l’insécurité économique dans laquelle la crise a plongé des millions d’entre eux.

Nombre d’économistes plaident pour la somme la plus élevée possible, la seule qui puisse offrir à l’économie du pays le coup de fouet dont elle a besoin pour se relancer et ce, alors que le coronavirus continue de sévir durement dans le pays.

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