Pour la première fois, la Haute autorité de santé (HAS) ne recommande plus la vaccination contre le Covid-19 pour la majeure partie de la population. Elle souhaite néanmoins la mise en place d’une campagne de rappel à l’automne pour les personnes à risque de forme sévère, en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe. Source ouest-france.fr

Plus de primovaccination recommandée

Compte tenu de la persistance d’Omicron – un variant moins sévère – sur le territoire, la Haute autorité de santé a assoupli ses recommandations. Elle ne recommande donc plus la primovaccination contre le Covid-19 en population générale, tout en insistant « sur l’importance de laisser la possibilité à toute personne qui en exprime la demande de pouvoir bénéficier d’une dose de rappel et de pouvoir se faire rembourser cette vaccination ».

Auprès du Monde , Élisabeth Bouvet, présidente de la commission technique des vaccinations de la HAS, a donné un peu plus de détails sur ce choix : « Actuellement ne circulent que les sous-variants de la famille Omicron, avec des conséquences sanitaires limitées. Donc tant qu’il y a une circulation à bas bruit d’un virus peu virulent, la stratégie vaccinale n’a pas à viser la population générale. »

« Le virus qui circule aujourd’hui sur le territoire n’est plus vraiment dangereux pour la population générale, il va falloir vivre avec d’une façon ou d’une autre et on ne va pas prendre de mesure particulière, sauf pour les gens qui ont des risques particuliers », a aussi souligné Élisabeth Bouvet.

Une campagne vaccinale à l’automne

Compte tenu de la circulation active du variant Omicron, jugé moins sévère, la HAS recommande au ministère de la Santé la mise en place d’une campagne de rappel à l’automne, en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe. Elle ciblerait les personnes à risque de forme sévère ainsi que les personnes de leur entourage ou en contact régulier avec elles (dont les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial). Les personnes atteintes de certaines comorbidités quel que soit leur âge, les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les femmes enceintes seraient également concernées.

La HAS recommande également un rappel vaccinal pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les personnes à très haut risque de la maladie. « Une étude récente conduite en France par EPI-PHARE (groupement d’intérêt scientifique constitué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et la Caisse nationale de l’assurance maladie) confirme ainsi, qu’en comparaison à l’absence de vaccination, l’efficacité d’une dose de rappel par vaccin à ARNm monovalent (les premiers déployés) sur le risque d’hospitalisation est de 82 % deux mois après la dernière injection et de 52 % à plus de 9 mois de celle-ci », justifie l’autorité indépendante.

Cette nouvelle dose est recommandée dans un délai d’au moins six mois depuis la dernière dose ou infection, et ce, quel que soit l’âge de la personne ou le nombre de rappels précédents.

En matière de choix du vaccin, la HAS recommande préférentiellement l’utilisation des vaccins à ARNm bivalents adaptés à Omicron quels que soient les vaccins administrés précédemment.

Source ouest-france.fr

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