Patrick Marengo signe une tribune collégiale dans “Le Parisien”. Le maire LR de Royan et treize autres édiles de stations balnéaires de l’Hexagone demandent la réouvertures des boîtes de nuit et plaident pour “un déconfinement responsable”. 

Les signataires de la tribune demandent la réouverture, dès le 30, juin des boites de nuit, fermées depuis le premier confinement. • © Bill Lyons – MaxPPP

Charente-Maritime Royan

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Dans une tribune publiée dans les colonnes du quotidien “Le Parisien” ce lundi 17 mai, ils mettent en avant les difficultés du secteur et leurs craintes de voir surgir “le désordre et le risque sanitaire” dans leurs villes très touristiques.

“Sauvage et anarchique”

Parmi les signataires de ce texte initié par Franck Louvrier, maire de La Baule-Escoublac et Jean-Roch, fondateur du VIP Room, figure notamment le maire Les Républicains de Royan, Patrick Marengo. 

Les signataires écrivent : “à la catastrophe économique, risque de s’ajouter le désordre et le risque sanitaire. Car sans voies alternatives, des fêtes sauvages et  désorganisées feront inévitablement leur apparition.” 

Nous dénonçons l’idée selon laquelle nous pourrions reprendre une vie normale dans une France sans ces clubs, au risque que ce besoin festif qu’ils incarnent aille s’assouvir de façon sauvage et anarchique ou encore hors de nos frontières.

Extrait de la tribune parue dans Le Parisien

Les maires de Hyères, Saint-Tropez, Le Touquet ou encore Deauville affirment plaider pour un “déconfinement responsable”. “Parce que nos jeunes souffrent depuis près de 18 mois de cette vie si particulière, nous demandons au gouvernement d’autoriser l’ouverture des clubs et discothèques dès le 30 juin. Cette demande ne se fera évidemment pas sans conditions : les professionnels du secteur le savent et se préparent depuis maintenant des mois” estiment-ils.  

Invité à réagir sur notre antenne, Patrick Marengo devrait s’expliquer plus en détails sur le sens de sa démarche, dans l’après-midi. 

Aucune perspective

Dans le plan de déconfinement dévoilé par le gouvernement, les discothèques n’ont à ce jour aucune perspective de réouverture. Seule indication : la déclaration du secrétaire d’Etat aux PME Alain Griset qui a promis le 15 mai sur Europe 1, une date de réouverture “avant le 15 juin”. 

Des incohérences que le patron du syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) n’avait pas manqué de pointer il y a quelques jours sur France 3 Nouvelle-Aquitaine. “Rouvrir le 1er juillet n’est pas souhaitable si c’est dans des conditions dégradées, des jauges réduites ou des distanciations imposés dans l’établissement. (..) Autant attendre le mois de septembre pour accueillir notre clientèle normalement” avait notamment déclaré Patrick Malvaës.

Selon le SNDLL, de nombreux établissements connaissent d’énormes difficultés financières ; un quart d’entre eux s’apprêterait à mettre la clé sous le dance-floor.

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