Greta Thunberg, la jeune écolo suédoise devenue le visage de la COP24 :

Il nous faut une nouvelle façon de penser. Le système politique que vous, les adultes, avez créé n’est que compétition. Vous trichez dès que vous pouvez car tout ce qui compte, c’est de gagner. Nous devons coopérer et partager ce qui reste des ressources de la planète d’une façon juste. »

Se basant sur le fait de la nocivité écologique, irréfutable, des vols d’avion, Greta Thunberg la brillante écologiste suédoise devenue le visage de la COP24, aurait décidé, dans le courant de 2018/2019, de se rendre aux USA par la mer, en Transatlantique. C’est un fait qu’un Boeing 747 avec 400 personnes à bord, consomme quelques 6 tonnes de fuel par heure, soit, environ, 48 tonnes pour une seule traversée. Ce qui est tout à fait OK pour UNE personne, et encore plus pour une écologiste de talent, fournit des chiffres presque vertigineux à grande échelle… Car, les choses ne sont pas aussi simples.

Il y a, chaque année, 19 millions de passagers qui prennent l’avion entre l’Europe et les USA, donc, si ce choix devait se généraliser on aboutirait à des conséquences très curieuses. C’est donc en effet près 550 000 passagers tous les 7 à 8 jours qui devraient trouver place sur les mers, et donc lorsqu’on devra abandonner les vols aériens pour s’adresser aux paquebots, il en faudrait au moins 275 à 500 pour les transporter, mettons une moyenne de 350… !

Les reportages diffusés sur les nombreuses chaînes Télé d’investigation de France ou de Grande Bretagne, soulignent «qu’un bateau de croisière peut émettre en une journée autant de particules fines qu’un million de voitures », ce qui équivaut à affirmer que le transport en mer, entre les seuls Europe et USA, sont en capacité d’émettre autant de particules fines que… 350 fois un million, soit 350 millions de véhicules… De plus, pour recevoir ces centaines de paquebots, chaque semaine, il faudrait, construire autant de nouveaux ports que nécessaire et agrandir de beaucoup ceux existant… Les fournir en eau, en électricité, en béton armé, en ciment et… fuel, etc. Et il faudrait aussi faire le calcul de la différence écologique entre la construction d’un avion et celle d’un bateau, pour savoir où se trouvent aussi bien la masse d’effets positifs pour notre climat que la différence écologique – positive ou négative – dans les approvisionnements en nourriture, en produits de nettoyage et que sais-je encore… pour finaliser la balance écologique RÉELLE entre les modes de transport en question…

Ce type de réflexions, apparemment logique et mathématique, avec beaucoup de chiffres, ne prétend nullement, ni définir des cadres imprescriptibles, ni limiter le combat pour notre Planète malade, ni prétendre à je ne sais quelle exhaustivité…

Et ces réflexions sont presque diaboliques. Car, poursuivant, cette apparente imparable logique, on pourrait tout de suite conclure qu’il faudrait abandonner les paquebots d’acier, pour les remplacer par de superbes navires, modernes, à voile, et en bois.  Vous voulez reprendre le raisonnement précédent ?

En voici le début : Sachant qu’un navire en bois capable de traverser l’atlantique avec (300) passagers, pèserait xx tonnes de bois, on peut déduire que pour construire les 3000 voiliers « modernes » (3000 fois 300 = le trafic actuel) il faudrait abattre xx fois des centaines de milliers d’hectares, etc.

On voit bien, avec ce seul exemple, que comme le dit Greta, « qu’il nous faut une nouvelle façon de penser ». Et, aussi adapter, autant que faire se peut, l’indispensable urgence écologique et la pensée qui en découle aux conséquences de ce que nous disons, et pas aux seuls et confortables discours…

OUI, IL NOUS FAUT CESSER DE TRICHER !

Henri PIED

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