SOURCE : www.ouest-france.fr – Ouest-France  Recueilli par Céline BARDY.Publié le 27/01/2024 à 18h45 – Photo : Vendredi 26 janvier 2024, place des Palmistes, à Cayenne, Guyane en Guyane où réside Christiane Taubira. | JODY AMIET


Outre-mer, immigration, fin de vie, territoires, IVG, exécutif, gauche… : dans un grand entretien exclusif accordé à Dimanche Ouest-France, l’ancienne ministre Christiane Taubira lance plusieurs alertes. « S’il est un domaine, avec la culture, où se joue la vision de notre société, c’est bien l’agriculture », dit-elle notamment en pleine crise du monde paysan.

Elle est très rare dans les médias, mais quand elle s’exprime sa parole est franche et libre. Alors que la France métropolitaine fait face à la colère du monde agricole et que la question du poids des territoires et de la prise en compte de leurs spécificités par le gouvernement est au coeur des débats politiques, l’ancienne Garde des Sceaux Christiane Taubira se confie et s’inquiète dans un grand entretien exclusif accordé à Ouest-France.

Agriculture, IVG, fin de vie… Elle n’élude aucun sujet. Surtout pas la question des outre-mer, pour elle qui réside en Guyane. « Une question majeure, et vitale, c’est d’admettre que la vie dans ces endroits, ne peut être comme en Ile-de-France », dit-elle notamment. Elle en profite pour revenir également sur ses engagements passés et à venir. « S’il y a un truc qui me pourrit la vie, m’obsède, me tracasse et me perturbe, m’angoisse, c’est la politique », confie-t-elle.

Quel est votre regard sur la colère des agriculteurs ?

Je ne m’attarde pas sur les doctrines différenciées de maintien de l’ordre. Il serait bien que celle-ci, respectueuse du droit de manifester, prévale tout le temps. L’activité agricole et les flambées épisodiques renvoient à l’évidence : le monde paysan est au socle de nos sociétés, aussi bien pour le substantiel (nous nourrir !) que pour l’essentiel (mode de vie, savoir empirique sur la nature, usage des sciences, discernement sur les techniques et les chimies, questions de santé, de territoire…) Et s’il est un domaine, avec la culture, où se joue la vision de notre société, c’est bien là. Les réponses démagogiques ou de sauve-qui-peut gouvernemental ne font que différer la prochaine convulsion.

Le conseil constitutionnel a censuré ce jeudi 35 articles de la loi immigration.  Vous aviez quitté le gouvernement de Manuel Valls sur la question de la déchéance de nationalité. Qu’en dites-vous ?

Le Conseil constitutionnel rappelle l’Etat de droit. Il y a des principes fondamentaux inscrits dans la Constitution. Ils inspirent les textes de lois qui sont des règles communes et on ne peut, même lorsqu’on est le Parlement avec un soutien très actif de l’Exécutif, s’affranchir du respect de ces principes. Je ne peux pas dire que c’est réconfortant parce que l’amertume demeure. Nous sommes dans une situation où un gouvernement – le président n’a pas annoncé la couleur de cette façon lors de l’élection – peut produire des règles de cette nature. Il y a dénaturation de ce qu’est réellement et profondément la France : un pays qui, parmi les premiers, a posé la question des droits humains, de leur universalité, avec une devise où trône pompeusement la fraternité… Ce texte de loi, dans son esprit et ses articles, est contraire à tout ça. Que le Conseil constitutionnel procède à une sorte de « vidange démocratique », c’est tant mieux, mais ça ne règle pas le fond politique qui a conduit à l’adoption d’un texte pareil.

Il n’y a aucun argument qui tienne contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Aucun.

Votre grande œuvre législative, c’est la loi du 10 mai 2001 qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité. Quelles autres grandes lois sont nécessaires aujourd’hui ?

Grande loi sociétale, celle-ci qui est là et concerne tout le monde, partout, tout le temps, c’est la loi sur la fin de vie. Ce texte, et les débats autour, devrait permettre de traiter ensemble toute une série de questions primordiales et absolues, majeures pour nous toutes et tous, dans nos vies individuelles, notre vie commune. Je pense qu’il faut légiférer sur la fin de vie, mais on ne doit pas esquiver ces interpellations qui nous renvoient à toute une série d’insuffisances en matière de politiques publiques, parce que ces interpellations ne sont pas contingentes.

Vous pensez aux soins palliatifs ?

Par exemple. C’est un défi considérable.

Votre nom est attaché à la loi pour le mariage pour tous. Le débat du moment c’est l’inscription de l’IVG dans la Constitution. On imagine que vous y êtes favorable…

Absolument. J’ai entendu parmi les grands arguments contre, que ce droit n’est pas menacé en France… Mais il est menacé tout le temps et partout. Tant que survit le système patriarcal qui fait que le pouvoir exécutif, dans pratiquement tous les pays, est majoritairement masculin, ce droit est potentiellement menacé partout. Ma deuxième raison, encore plus belle, est éthique : cette inscription apporte une respiration à la bataille fondamentale qu’est le féminisme. C’est emblématique que l’avortement soit inscrit dans la Constitution. Qu’une société comme la France dise clairement « C’est un droit fondamental. Il entre dans la Loi fondamentale. » Il n’y a aucun argument qui tienne en face, aucun. Tout le reste est spécieux.

Des ministres comme Gérald Darmanin ou Catherine Vautrin qui s’étaient opposés à la loi pour le mariage pour tous ont fait leur mea culpa. C’est une preuve que la loi a fait évoluer les mentalités ?

Les gens m’intéressent, les responsables politiques beaucoup moins. Qu’ils se souviennent qu’ils sont d’abord « responsables ». Lorsque, à dix ans d’écart, on est à ce point capable d’aveuglement, soit c’est honnête et donc inquiétant en termes de discernement pour les sujets qu’ils ont en charge. Soit c’était un aveuglement malhonnête et alors, qu’ils jouent tout seuls avec leur repentir. L’évolution de la société française me paraît intéressante. L’apaisement, la tranquillité, la normalité (au sens où le mariage homosexuel est devenu si ordinaire), je trouve cela très très réconfortant pour une société qui a été à ce point effervescente, excitée, intolérante, violente, et qui a donné d’elle cette image au reste du monde il y a dix ans. Aujourd’hui, les mariages ont lieu partout, tranquillement. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’homophobie ou qu’elle serait devenue moins grave.

Pourquoi restons-nous empêtrés dans les difficultés [en Guyane] alors que nous avons un tel potentiel ?

Vous vous êtes réinstallée en Guyane, c’était un retour aux sources ou une mise à distance avec la vie politique nationale ?

Il n’y a pas de grande partie de ma vie où j’ai vécu sans être très souvent en Guyane. Sauf pendant pratiquement quatre ans lorsque j’étais au gouvernement, parce qu’évidemment j’avais beaucoup moins de mobilité. La Guyane est restée dans mon cœur, ma vie et ma tête.

Qu’est-ce qui vous a fait revenir ?

Lorsque j’ai quitté le gouvernement, j’étais extrêmement tourmentée. C’était en 2016 sur un désaccord politique concernant l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution. Suite à cette période terrible d’attentats terroristes massivement meurtriers. J’étais frappée par la confusion dans les esprits. J’ai considéré qu’avec mon parcours politique, mon expérience législative, et de pouvoir exécutif, j’avais des choses à transmettre à la génération suivante pour lui permettre de gagner du temps. Rester à Paris, c’était plus pratique pour me rendre partout : dans les universités, les lieux d’enseignement professionnel, les grandes écoles, en France, en Europe, en Afrique, au Maghreb.

Vendredi 26 janvier 2024, place des Palmistes, à Cayenne en Guyane où réside Christiane Taubira. | JODY AMIET

La Guyane, c’était donc le choix du cœur ?

Du cœur, de l’intelligence, de la maturation, de la réflexion… Je m’étais fixé cette mission de transmission pour deux ans, deux ans et demi ; au bout de quatre ans, je me suis rendu compte que si je ne la modulais pas, j’y passerais le reste de mon temps. Parce que plus les gens savaient que je le faisais, gracieusement, plus j’avais de sollicitations. J’ai donc eu envie de rentrer chez moi, envie aussi de plus de soleil, de chaleur, de défis, de forêt, de plage… Aujourd’hui, je prends mon vélo et en 15, 20 minutes, je peux respirer la mer.

Dans quel état avez-vous retrouvé la Guyane ?

Mon propos ne sera pas objectif parce que c’est ma terre, mon lieu. Un lieu à problèmes, plein de difficultés, mais avec un potentiel colossal. J’en ai conscience parce que j’y ai grandi, j’y suis revenue après mes études. J’ai été la première femme élue députée… J’ai une relation très, très intense avec la Guyane. Il y a à la fois le bonheur, la joie d’être là, mais aussi un tourment permanent : pourquoi restons-nous empêtrés dans les difficultés alors que nous avons un tel potentiel ? Pourquoi la jeunesse ne constitue-t-elle pas une priorité absolue pour les pouvoirs publics, nationaux et territoriaux ? C’est donc à la fois une joie sans limite et une souffrance taraudante.

Rattacher le ministère des Outre-mer à celui de l’Intérieur est désastreux

Quels sont vos engagements aujourd’hui ?

Ils sont liés à ma vie et ma vie est multidimensionnelle. En Guyane, c’est en priorité, la jeunesse. J’ai créé une structure pour remonter des universités populaires, comme j’en tenais lorsque j’étais députée, et pour accompagner des jeunes par du tutorat et l’octroi de bourses et pour leur ouvrir des perspectives. Par chance, je suis connue dans de nombreux pays. C’est le miracle de la télévision. Et de mes actions. Lorsque j’appelle, des portes s’ouvrent. Je travaille aussi sur des dossiers d’intérêt collectif, comme la filière pêche. Je suis sollicitée dans plusieurs domaines, notamment ceux qui appellent une coopération avec les pays voisins, Suriname, Brésil, Guyana, avec lesquels nous avons des territoires communs, forestier et maritime.

Vendredi 26 janvier 2024, place des Palmistes, à Cayenne en Guyane où réside Christiane Taubira. | JODY AMIET

Pour l’instant, les outre-mer n’ont plus de ministre délégué. Quelle devrait être leur place au gouvernement ?

Déjà, ça faisait un moment qu’on n’avait pas rattaché le ministère des Outre-mer à celui de l’Intérieur. Et ce signal est désastreux. Il est perçu comme tel dans nos pays. Souvent, je trouve que nous, dans les outre-mer, on est des gens susceptibles. Mais avec le temps, je pense qu’on a vraiment raison de l’être ! Une des conséquences de ce message politique désastreux, c’est que les personnalités désignées pour ce ministère n’ont pas les coudées franches. Tout le monde le sait, et les élus ont l’impression de ne pas parler de la personne idoine.

Que faudrait-il ? Un ministre de plein exercice ?

Il y a une vingtaine d’années, les débats étaient très vifs pour savoir si ce ministère était utile. Je pense qu’il y a autant de bonnes raisons de le supprimer que de le maintenir. Parce que lorsqu’on parle des outre-mer, on parle du monde, de trois océans (Atlantique, Pacifique, océan Indien), d’archipels, de continents, de zones géopolitiques extrêmement vibrantes, mouvantes, émergentes. De très grands sujets y sont liés : le spatial (Guyane), le nucléaire (Polynésie), la biodiversité (en Amazonie guyanaise, dans tout le Pacifique, la géothermie à la Réunion, en Guadeloupe, les barrières de corail …). Toutes les grandes questions contemporaines vous connectent aux outre-mer : les énergies renouvelables, les ressources halieutiques et minérales… Et ce sont des territoires qui concentrent des problématiques instructives sur les identités composites, les langues, les économies de comptoir, les exceptions en matière de droit… de sorte qu’un ministère délégué rattaché au ministre de l’Intérieur, c’est un signal soit d’ignorance soit de dédain.

Que faut-il faire pour les outre-mer ?

Une question majeure, et vitale, c’est d’admettre que la vie en Amérique du Sud, Guyane ; dans la Caraïbe, Martinique, Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint Martin ; dans l’Océan indien, Réunion, Mayotte ; dans le Pacifique, Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis, Futuna, dans l’Atlantique Nord, Saint-Pierre et Miquelon, la vie, là, ne peut être comme en Ile-de-France. On a beau la promouvoir, l’assimilation est une pathologie. Elle neutralise l’intelligence, et l’action, parce qu’elle empêche de saisir les nécessités. On ne peut appliquer les mêmes règles partout et attendre les mêmes résultats. C’est juste impossible. Nous l’expérimentons depuis 1946 (date à laquelle la Guyane est devenue un département français, NDLR).

Je ne pense pas que le gouvernement penche à droite : il est à droite.

Le nouveau gouvernement est taxé d’être trop parisien. À 7 000 km de Paris, ressentez-vous le manque de représentativité des territoires ?

Il est fondé de s’en inquiéter mais ce ne peut être une critique en soi. Il y a des personnes de qualité dans tous les territoires. Un ministre, même s’il ne connaît que l’Ile-de-France, s’il a compris qu’il est au service de la totalité de la nation, peut faire des efforts. Cependant, il est certain que si autour de la table du conseil des ministres, les expériences territoriales, culturelles, économiques, sociales, sont déjà diversifiées, l’échange est plus riche et la dynamique collective meilleure.

Est-ce que le nouveau gouvernement, qui penche à droite, ouvre un espace à la gauche, jusque-là tiraillée entre le macronisme et le mélenchonisme notamment pour les élections européennes ?

D’abord, je ne pense pas que le gouvernement penche à droite : il est à droite. Franchement, si la gauche en est à attendre son succès ou son salut de la droitisation du gouvernement, c’est qu’elle est bien mal en point… La question est : quel est son rôle dans la société, sa responsabilité historique en ce moment que nous vivons ? Qu’est-ce que son histoire, ses valeurs, ses doctrines, ses pratiques militantes, son expérience de l’exercice du pouvoir, lui fournissent comme bagage pour affronter sa responsabilité historique en ce temps où les forces centrifuges dans la société sont extrêmement actives et dynamiques ? Où les idéologies d’extrême droite sont puissantes et disséminées, où la solidarité, le sens du commun s’effritent… Si la gauche se remet à se poser ces questions-là, elle va de nouveau intéresser des citoyennes et citoyens, éclaircir notre horizon. Et le sien. Le reste, c’est vraiment de la bricole, de la petite politique au jour le jour.

« Revenir dans le jeu », je ne sais pas ce que ça veut dire.

Dans quelle gauche vous reconnaissez-vous aujourd’hui ?

« Les gauches », pour moi, ce sont des sensibilités différentes de « la gauche ». Je ne vais pas jouer à choisir. Franchement, je trouve que les responsabilités sont trop solidairement portées. Pour moi, la gauche, c’est l’engagement politique de servir les citoyennes et citoyens de façon à créer des conditions de cohésion pour qu’on fasse nation, et communauté au-delà, telle que la Communauté européenne, et communauté humaine. La gauche, c’est aussi l’internationalisme. Jaurès assurait que patriotisme et internationalisme ne sont pas contradictoires, antagoniques, que peu d’internationalisme éloigne du patriotisme, beaucoup y ramène. République sociale, solidarité, internationalisme, œuvrer à l’émancipation, l’épanouissement pour toutes et tous, partout, c’est ça la gauche, Ma gauche.

En 2022, vous aviez été choisie par la primaire populaire pour être candidate à la présidentielle, vous aviez renoncé. Est-ce que vous pourriez revenir dans le jeu politique national ?

Je ne joue pas. S’il y a un truc qui me pourrit la vie, m’obsède, me tracasse et me perturbe, m’angoisse, c’est la politique. Je ne sais pas vous répondre. Je ne me détache pas de la question politique parce qu’elle m’inquiète, elle m’intranquillise. Me laisser déranger par la vie commune, la conscience d’un destin collectif, c’est pour moi tout le sens de la citoyenneté active. Mais « revenir dans le jeu », je ne sais pas ce que ça veut dire.

Ça veut dire être candidate à des élections par exemple…

(Silence). Non. Assurément pas les élections européennes. J’ai clairement dit il y a une dizaine d’années que je ne voulais plus de mandat électif. Et je m’y suis tenue. En 2022, j’avais mis du temps à saisir aussi bien l’urgence de la situation délétère que la dimension et la solidité des Collectifs Taubira 2022. Après, j’ai fait de mon mieux… On peut être comme moi, embrasée par la politique, et être utile sans aller aux élections.

Les questions du dimanche

Qu’est-ce qu’un bon dimanche matin pour vous ?

Un beau dimanche matin, c’est prendre mon vélo vers 5 h 30 du matin, la ville est très calme. Arriver sur la plage, marcher pieds nus sur le sable, respirer la mer. Ça, c’est en temps normal. En temps de carnaval comme en ce moment, un bon dimanche matin, c’est aller faire ce qu’on appelle « volé vidé » en créole. Un orchestre sur un camion joue un répertoire de carnaval, et des gens dansent dans la rue. J’y participe.

Avez-vous un souvenir d’enfance du dimanche ?

Pardon mais quand je reviens à mon enfance et mon adolescence, il y a la mort de ma maman un dimanche matin (alors qu’elle n’a que 16 ans, NDLR) donc ça écrase tout le reste. J’ai des tas de choses belles du dimanche mais la réponse spontanée, c’est ça.

Avez-vous le blues du dimanche soir ?

Jamais le blues ! Je suis une personne joyeuse. Quand des choses me contrarient, je mets de la bonne musique, je prends un bon livre… Je suis d’une joie incurable.


Dates clés


1952. Naissance à Cayenne (Guyane).

1978. Devient professeure de sciences économiques après un DEA de sciences économiques à l’université Panthéon Assas.

1982. Quitte l’enseignement et exerce différentes fonctions à la tête de différents instituts d’économie locale en Guyane.

1992. Participe à la création du parti politique indépendantiste guyanais Walwari.

1993 à 2012. Élue puis réélue députée de Guyane.

10 mai 2001. Adoption de la loi dite « Taubira » qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité.

Avril 2002. Candidat du Parti radical de gauche (PRG) à l’élection présidentielle.

Mai 2012 – janvier 2016. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

17 mai 2013. Adoption de la loi pour le mariage pour tous qu’elle a portée en tant que ministre de la Justice.

Janvier 2016. Démissionne du gouvernement Valls, en désaccord sur la question de la déchéance de nationalité.

Juin 2020. Un collectif « Taubira pour 2022 » voit le jour et réunit 100 000 personnes sur les réseaux sociaux .

30 janvier 2022. Remporte la « primaire populaire » censée départager des candidats de différents partis de gauche à l’élection présidentielle.

2 mars 2022. Faute d’avoir pu réunir les 500 parrainages nécessaires, renonce à être candidate à l’élection présidentielle.

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