Lundi 6 février, la commission de l’emploi et des affaires sociales (EMPL) du Parlement européen a adopté à l’unanimité l’avis sur l’évaluation de la communication de la Commission européenne sur les régions ultrapériphériques, pour lequel Max Orville est rapporteur.

« C’est une avancée considérable pour l’Europe sociale dans les Outre-mer. Je compte beaucoup sur les zones franches. Je dois maintenant mettre en œuvre cet outil indispensable pour nos territoires, en la portant au Parlement européen puis auprès du Gouvernement. « Un pas, un autre pas, et tenir gagné chaque pas », voilà ma doctrine pour les prochaines semaines. »

 

La communication, publiée en mai 2022, présente les priorités de l’action européenne pour faire face aux problématiques endémiques des régions ultrapériphériques, notamment sur l’emploi, la transition écologique, la mobilité ou encore la migration.

L’avis de Max Orville contribue, sur les thématiques sociales et de l’emploi, au rapport de la commission du développement régional (REGI) qui sera voté d’ici à la fin du mois de février.

Convaincu que ce n’est que par une politique ambitieuse et innovante que l’on parviendra à stimuler la création d’emplois et le développement des compétences dans ces territoires, Max Orville se félicite de l’adoption dans ce texte de dispositions incitant la mise en place de zones franches sociales dans les régions ultrapériphériques.

Le rapporteur se réjouit particulièrement que le texte adopté appelle à une meilleure utilisation des fonds et des programmes européens, qui ne semblent pas être efficacement employés dans certains territoires. Aussi bien la garantie européenne pour la jeunesse que le fonds social européen (FSE) sont une aide précieuse pour lutter contre le chômage des jeunes et la fuite des cerveaux dans ces territoires. Les jeunes doivent notamment être suivis pour trouver un emploi et des formations qui correspondent à leurs attentes et aux besoins du marché du travail.

Max Orville salue également ce texte qui incite vivement l’Union européenne à se préoccuper de la paupérisation qui touche majoritairement les femmes et les jeunes des régions ultrapériphériques. L’autonomisation financière et la promotion de l’accès des femmes au marché du travail sont les moyens les plus efficaces pour sortir ces dernières de la précarité.

Bruxelles, le 6 février 2023

Engagé de longue date face au fléau des toxicomanies, Max Orville a également souhaité mettre l’accent sur la prévention, la réinsertion sociale et le retour à l’emploi des toxicomanes.

La version finale de l’avis sera disponible d’ici quelques jours sur le site de la commission EMPL du Parlement européen.

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