A l’approche de la journée de la santé mentale, le 10 octobre, le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre et ses collaborateurs se sont penchés sur ce phénomène qui est devenu un problème de santé publique. La santé mentale et les troubles psychiques touchent de nombreux Foyalais et représentent donc un véritable enjeu de santé publique pour la collectivité.
Le maire, Didier Laguerre, particulièrement sensible à cet enjeu de politique publique a, dès sa prise de fonction, confié la délégation « santé mentale » à Peggy Charles pour mettre en place le Contrat local de santé mentale que coordonne Daniel Joseph-Monrose.
A cet effet, l’élue a animé le 30 septembre le comité technique dédié aux thématiques que sont la prévention et l’aménagement du territoire.
Pour Peggy Charles, la prise en charge de la santé mentale des Foyalais par la collectivité foyalaise, en collaboration avec ses partenaires que sont la CACEM, France Assos Santé, le centre hospitalier Maurice-Despinoy et la CTM doit contribuer au mieux au vivre ensemble dans la commune. Pour ce faire, Fort-de-France doit répondre aux défis actuels de la santé et améliorer les solidarités et l’idée réductrice que l’on se fait de la santé mentale.
Œuvrer au plus vite pour la population malade
Plusieurs champs d’actions doivent être menés de front et simultanément pour agir sur les déterminants sociaux de la santé tels que le centre communal d’action sociale sur le champ social, le maintien dans un logement en lui assurant la salubrité et les règles d’hygiène ou encore la sécurité et la tranquillité publique des personnes avec des troubles psychiques.
La mise en place d’une cellule pluri professionnelle mobilisable en cas de crise, celle d’un numéro vert pour les familles dont l’un des membres erre dans les rues de la ville, étendre le réseau de la Maison de l’adolescent (MDA) pressent dans le temps car la précarité, les situations familiales complexes, la consommation de stupéfiants conduisent à des comportements déviants et des troubles psychiques que la collectivité doit accompagner.
Chacun autour de la table, convaincu du bienfait de la politique publique que mène le maire s’est dit prêt à œuvrer au plus vite et au plus près de la population dite malade.
Un prochain rendez-vous du comité technique a été fixé au 8 novembre sur l’errance.
Source: Ville de Fort-de-France