©Cap/fb/Greenpeace Martinique

L’ONG greenpeace Martinique saisie à son tour les candidats aux élections territoriales à propos des pesticides. Dans une lettre ouverte adressée à la presse, l’organisation sollicite l’engagement des futurs élus, “pour un réel développement durable”.

Guy Etienne • Publié le 11 juin 2021 à 16h32, mis à jour le 11 juin 2021 à

Après l’interpellation des politiques par le collectif “Lyannaj Pou Dépolyé Matinik” (LPDM) pour demander “justice et réparation” au sujet de la pollution des surfaces agricoles par les pesticides, c’est au tour de Greenpeace Martinique.

L’ONG locale qui a rejoint fin 2020 la plate-forme LPDM, a adressé une lettre ouverte à la presse, pour demander aux différents candidats à CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) de s’engager “pour une transition écologique”.

Greenpeace préconise de développer une agriculture paysanne qui respecte l’environnement par la pratique d’une agriculture biologique, et de réformer ce système de subventions basé sur la taille des exploitations qui favorise une agriculture d’exportation (…).

 

Nous demandons donc à toutes les listes candidates pour les élections de la CTM de communiquer leurs positions sur ce sujet et de s’engager formellement pour la transition écologique.

(Greenpeace Martinique)

photo d’illustration équipe sur le terrain en juin 2018 • ©Cap/FB/Greenpeace Martinique

L’organisation rappelle que la pollution aux pesticides dont la chlordécone, ne concerne pas uniquement le domaine agricole, car “par ruissellement, les eaux des rivières sont aussi polluées et par conséquent, l’eau d’irrigation et l’eau potable (hors celle traitée par l’usine de Vivé). La mer, elle aussi est polluée, ce qui a un impact très fort sur la pêche artisanale”.

“Établir toutes les responsabilités”

 

Dans sa lettre ouverte, la section Martinique estime en outre, qu’“au-delà de la responsabilité de l’Etat français, il faut aussi établir toutes les responsabilités locales”. L’ONG évoque “le lobbying” du groupement bananier de l’époque, la “dérogation soutenue” par un ex-député du nord et la “production” du produit nocif par un industriel.

Sortir de ce “système mortifère” et “développer une agriculture paysanne qui respecte l’environnement”, c’est donc le vœu des représentants martiniquais.

Greenpeace mobilise l’opinion publique, construit des rapports de force et oblige les responsables politiques et économiques à prendre en compte les problèmes environnementaux.

(greenpeace.fr)

Lettre ouverte de Greenpeace Martinique à l’attention des candidats aux élections terriotoriales.

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