Rassemblées sous la bannière « Greenvox », une foule d’organisations propose de « hacker » la loi climat, examinée ces jours-ci à l’Assemblée nationale pour lui redonner un peu de son ambition initiale.

Pour de très nombreux observateurs – citoyen•ne•s, associations, institutions publiques, le projet de loi « climat et résilience » du gouvernement n’est pas à la hauteur des enjeux environnementaux et climatiques (Vert). Surtout, elle est bien loin de l’ambition des 149 propositions faites par la Convention citoyenne pour le climat (CCC), dont elle devait reprendre l’essentiel du travail.

Certain•e•s des membres de la CCC ont un temps compté sur les député•e•s pour redonner du souffle à cette loi. Mais à l’Assemblée nationale, après l’examen du premier tiers des 5 000 amendements en commission spéciale, il apparaît que les élu•e•s de la majorité LREM ont décidé de s’en tenir à la copie du gouvernement (Le Monde).

© Greenvox.org

Pour « hacker » le projet de loi et lui rendre l’ambition qui était celle de la Convention citoyenne pour le climat, des organisations parmi lesquelles On est prêt, Pour un réveil écologique, ou le syndicat étudiant de l’UNEF ont décidé d’inonder les parlementaires de mails revendicatifs.

Rénovation thermique, pollution plastique, alimentation saine et durable… Le site greenvox.org propose dix lettres ouvertes sur autant de thèmes. Les citoyen•ne•s peuvent choisir de ne signer

qu’une seule de ces pétitions ou bien toutes à la fois. Approuvés par des milliers de personnes, les courriers seront adressés à l’ensemble des député•e•s et sénateur•rice•s pour leur demander de corriger le texte par leurs amendements.

La plateforme Greenvox a été lancée par Greenlobby, tout jeune « groupe d’influence » qui veut contribuer à faire changer les lois en matière de climat.

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