Le 12 juillet, lorsque je foule les premières  marches  de la Bibliothèqie Schœlcher…

JE SAIS !

… Que cette deuxième étape de #grandbalan à Ville de Fort-de-France, comme au premier jour à #rivieresaleee, sera une rendez-vous exceptionnel.

Yasmina Yo Hou Fat, créatrice de la Cie du même nom, et toute l’équipe ont mis tous les atouts presque magiques pour que ce moment soit fort en lecture et musique.

Pendant  la mise en place minutieuse du décor, je redécouvre  l’espace guidée par une équipe très accueillante. Merci.

J’aperçois avec surprise l’expo dédiée à mon groupe préféré, KASSAV’.

Un peu plus tard, madame Jocelyne Beroard prend connaissance avec bonheur de cet hommage rendu à KASSAV’ dont le foisonnement de détails ne cesse de la surprendre.

Voici l’invité « fil conducteur » monsieur Chamoiseau Patrick, qui fait son entrée.

Le public quant à lui attend le moment des contes… il va être bon d’entendre les mots d’Émerveilles…

Épi mi nou  !

Le tambour et le son du kon lanbi  de la musicienne Artana s’élèvent dans la nuit qui s’éveille, avec ses étoiles et sa lune joyeuse. Personne n’y résiste.

On retient son souffle quand  les mots se chuchotent d’abord. Et au fur et à mesure les voix des dames – Gladdys  Arnaud, Yasmine Modestine et Yasmina Yo Hou Fat – de Grand Balan s’accordent tout en osmose avec la flûte enchanteresse de monsieur Mario Masse.

La soirée se déroule en toute virtuosité, les mots vibrent et les quelques auteurs ancestraux « couchés » là dans des livres hérités entre autres de Victor Schœlcher, j’imagine, s’ébrouent l’échine pour écouter la parole caribéenne…

Et au bout du conte ! On s’engage dans l’écriture de Madame Jocelyne Béroard. « Loin de l’amer » prend la cadence sous la voix ambrée de la comédienne, très expressive, Yasmine Modestine. Et sous la plume de la Dame de Kassav, on sait que l’identité n’est pas chose vaine. Elle est vitale ! Elle est essentielle !

Jocelyne Béroard nous attrape dans le filet magique de sa voix, à la fois artiste, pédagogue, intellectuelle.

Et tout ça fait « sens » !

Et quand au bout du récit, la voix de l’interprète lit ses mots, ses

dernières  confidences au frère, au compagnon de 40 ans disparu, à Jacob, au fondateur du Zouk, Misyé Desvarieux, nous sommes définitivement plongés dans une émotion qui arrête le temps.

Une parole échangée également au côté du maître d’écriture Chamoiseau et l’écrivain du jour Miss Béroard, au jeu des questions-réponses de la jeune et talentueuse Candice clôture cette soirée  culturelle.

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