« A ce jour, aucune de nos revendications n’est satisfaite et aucun accord n’a été signé. »

Informé Gabriel JEAN-MARie (Pour l’Intersyndicale)  

LA GREVE CONTINUE…
Ce communiqué daté du 03 décembre précise notamment les motivations :
a/ assaut des gendarmes contre un piqué de greve sur le port
b/ destruction violent des barrages
c/référé d’heure en heure contre les dirigeants syndicaux (syndicats CGTM, FO STIS et UGTM) par le directeur du Grand Port)-
Le communiqué.

Mercredi 1er décembre, le préfet a lancé ses gendarmes mobiles à l’assaut d’un piquet de grève à l’entrée du port, gazant les personnes présentes. Les soi-disant excuses qu’il a bafouillées à la suite de cette intervention traduisent sa crainte que les travailleurs qui exercent sur le port, en particulier les ouvriers dockers, ne rejoignent réellement le mouvement. L’Intersyndicale condamne fermement cet acte qui confirme la duperie de l’Etat. Par cet acte, l’Etat a fait le choix de compromettre la démarche qui visait, en concertation avec les ouvriers dockers, à permettre la sortie du port de produits, alimentaires notamment.

Loin d’une recherche d’apaisement réclamé par certains, la destruction violente des barrages par les blindés de la gendarmerie et la procédure judiciaire lancée par la direction du Grand Port de Fort-de-France assignant en référé d’heure à heure le 1er, puis le 3 décembre 2021 les syndicats CGTM, FO STIS et UGTM constituent une provocation supplémentaire, une obstruction intolérable à la recherche de solutions. L’audience se poursuivra samedi 4 décembre 2021 à 9 heures. L’Intersyndicale appelle à un rassemblement à 8.30 à la Maison des Syndicats avant de rallier le palais de justice.

Des ateliers ont démarré : Transport, Pêche, et Santé. Et déjà sont apparues les premières entraves dont l’Etat est à l’origine via ses représentants.

Ainsi, dans l’atelier Pêche, les représentants de l’Etat ont clairement fait savoir que leurs propositions étaient à prendre ou à laisser. L’Etat montre ainsi le mépris qu’il porte à ces réunions devant permettre le dialogue.

Dans l’atelier Santé qui s’est déroulé le 2 décembre 21 en présence du préfet, du directeur de l’ARS et d’un représentant du CHUM, c’est le chantage qui prévaut. Là, le directeur de l’ARS a bien déclaré que la date butoir du 6 décembre est repoussée au 31 décembre 2021, mais il refuse de produire un écrit pour officialiser cet engagement. Après insistance des représentants de l’Intersyndicale, le préfet a décidé de produire ce courrier, mais en l’assortissant d’une condition : que les syndicats interviennent auprès des professionnels de santé pour les inciter à communiquer à leur employeur leur situation concernant le parcours vaccinal. Face à la détermination de la délégation, il est finalement revenu sur cette demande.

Le réapprovisionnement des stations-service, que la presse s’est empressée de présenter comme la fin du mouvement, constitue une décision réfléchie et assumée de l’Intersyndicale. Toute comme sa volonté de permettre la sortie de certains produits du port si le préfet n’avait pas saboté cette initiative par l’intervention des gendarmes mobiles le 1er décembre 2021.

L’Intersyndicale rappelle que tous les ateliers sont des espaces d’échange qui doivent aboutir à la satisfaction de nos revendications. Elle rappelle en outre que des ateliers ne se sont pas encore tenus : Vie chère, chlordécone, jeunesse, culture.

A ce jour, aucune de nos revendications n’est satisfaite et aucun accord n’a été signé.

La lutte continue donc et doit se renforcer

ADMP CDMT CGTM CI972 CRPM CSTM CTCU FDTM FO FTI972 SAPEM SDAM
SIMP SRATM STPM TDPD UATM UGTM UNSA UNOSTRA USAM UTRM
Pour l’Intersyndicale
Gabriel JEAN-MARIE
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