Ce mercredi 24 Mars 2021, le Président Alfred Marie-Jeanne s’est rendu au Lycée Centre Sud de Ducos pour la cérémonie de dénomination en Lycée Paulette NARDAL. L’établissement a en effet choisi de valoriser une femme émérite qui a porté avec maestria l’image de la Femme Martiniquaise et a laissé une empreinte indéniable dans les domaines artistique, culturel et social.

Le Président du Conseil Exécutif a été chaleureusement accueilli par le Proviseur Richard CAMPOS, les élèves et la communauté scolaire de l’établissement.

Tour à tour, les différents intervenants ont salué ce choix symbolique en terme d’engagement et de modèle :

« C’est avec honneur que nous, Lycée Paulette Nardal, sommes fiers de porter ce nom. Je remercie les membres de sa famille de permettre cette distinction. » Richard Campos, proviseur.

« Paulette Nardal aurait été tellement fière et heureuse! Femme pionnière et d’excellence, par son parcours brillant, ses choix de féministe et militante! C’est pour vous une lumière dans ce chemin d’excellence que vous entamez. » Maître Catherine Marceline, Club Soroptimist International

« Black is beautiful ! Merci aux élèves et à la communauté scolaire ! », Catherine Bigon, petite nièce de Paulette Nardal.

Le Président du Conseil Exécutif a partagé son plaisir et sa fierté de participer à cette cérémonie de dénomination :

« Malgré sa disparition en février 1985, Paulette NARDAL n’a cessé d’être une inspiration et un guide. Dénommer le Lycée Centre Sud, Lycée Paulette NARDAL, c’est mettre à l’honneur cette grande figure de l’Histoire Martiniquaise. Que d’autres NARDAL se lèvent ! »

La nouvelle plaque du Lycée Paulette Nardal a été dévoilée et un coup de pelle symbolique a permis de présenter l’arbre planté à cette occasion au sein de l’établissement : le Courbaril. Choix des élèves, cet arbre symbolise l’essence même de Paulette Nardal ; précieuse, résistante, port majestueux, bois précieux et ses feuilles doubles évoquent la dimension de solidarité exceptionnelle de Mme Nardal.

Une fresque murale en hommage à Paulette Nardal, réalisée sous la houlette du Professeur d’Arts Plastique sera installée à l’entrée de l’établissement.

Pour rappel, Paulette Nardal est la 2ème femme de lettres, après Suzanne ROUSSI, que la CTM aura ainsi honorée récemment.



DÉNOMINATION DU LYCÉE DE DUCOS

PAULETTE NARDAL MERCREDI 24 MARS 2021

   

DÉNOMINATION DU LYCÉE DE DUCOS PAULETTE NARDAL

Préambule

Pour conserver toute valeur à la notion d’hommage public, il est traditionnellement admis que les témoignages officiels de reconnaissance doivent être réservés aux personnalités qui se sont illustrées par des services exceptionnels ren- dus à la Nation ou à l’Humanité, ou par leur contribution éminente aux développements des Sciences, des Arts ou des Lettres.

C’est à ce titre que la communauté scolaire a souhaité valoriser une femme émérite qui a porté avec maestria l’image de la Femme Martiniquaise et qui a laissé une empreinte indéniable dans le domaine artistique, culturel et social, Madame Paulette NARDAL.

Biographie de Paulette NARDAL

Le François, 12 octobre 1896 Fort de France, 16 février 1985

Paulette NARDAL est la première des sept filles du couple formé par Louise ACHILLE et Paul NARDAL, premier ingé- nieur noir de France, après l’abolition de l’esclavage.

Après une scolarité brillante à la Martinique, Paulette NAR- DAL se rend à Paris où elle sera la première femme noire ad- mise à la Sorbonne et deviendra professeur d’anglais, après avoir présenté son mémoire sur Harriet BEECHER STOWE, abolitionniste nord – américaine et son livre « La case de l’oncle Tom ».

En 1931, elle accueille dans le salon de son appartement si- tué rue Hébert à Clamart, en région parisienne, les intellec- tuels et artistes noirs venus du monde entier. Elle crée, avec sa sœur Jeanne, son cousin Louis – Thomas ACHILLE et leur ami, le Docteur Léo SAJOUS, « La Revue du Monde Noir » rédigée en anglais et en français avec laquelle elle contribue au développement d’une véritable conscience noire, devenant ainsi précurseure du mouvement de la Négritude développé, par la suite, avec Aimé CÉSAIRE, Léon Gontran DAMAS et Léopold SÉDAR SENGHOR.

C’est elle qui, toujours avec sa sœur Jeanne et son cousin Louis–Thomas ACHILLE, va faire découvrir en France la musique sacrée noire américaine : gospels, blues et negro-spirituals.

En 1939, après un séjour à la Martinique et alors qu’elle rentre en France par bateau, celui-ci est torpillé par un sous–marin allemand : Paulette NARDAL est grièvement blessée et doit se faire soigner pendant un an en Angleterre.

En passant par New–York, elle rentre à la Martinique où elle arrive alors que le pays est sous le régime de l’Amiral Robert, représentant du Gouvernement de Vichy à la Martinique. Au risque de se faire arrêter, Paulette NARDAL enseigne l’anglais aux futurs candidats à la Dissidence qui s’enfuient de la Martinique pour rejoindre les îles anglaises où ils suivent un entrainement militaire en anglais avant de se rendre en Angleterre pour répondre à l’appel du Général de Gaulle.

Féministe avant l’heure, elle crée, en 1945, le mouvement « Rassemblement féminin » et le journal « La Femme dans la Cité » afin d’inciter les femmes de tous les milieux à utiliser leur droit de vote récemment obtenu. Elle organise le transport de femmes pour aller voter lors des premières élections.

    Paulette NARDAL travaillera également deux ans à l’ONU, aux côtés de Ralph BUNCH, premier noir américain à recevoir le Prix Nobel de la Paix en 1950, à la Délégation des Territoires non Autonomes.

Paulette NARDAL participe activement à de nombreuses actions sociales et caritatives.

Femme de culture, elle organise les célébrations du Cente- naire de l’Abolition de l’Esclavage avec sa sœur, Alice EDA–PIERRE, mère de la cantatrice Christiane EDA–PIERRE.

Toujours avec sa sœur Alice, elle rédige un historique de la tradition musicale des campagnes martiniquaises et crée la chorale « JOIE DE CHANTER » qui a pour objectif de reproduire le répertoire de la musique traditionnelle mais également la musique sacrée noire–américaine qu’elle continue d’affectionner particulièrement.

Paulette NARDAL est également membre du jury du Prix du roman des DOM, membre du jury du Prix des Caraïbes, membre du jury du concours organisé par l’Association des écrivains de langue française.

Paulette NARDAL meurt à l’âge de 89 ans après avoir été faite Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Palmes Académiques et Commandeur de l’Ordre National de la République du Sénégal.

Depuis 2016, une pétition et un mouvement initié par les Clubs Soroptimist de la Martinique soutiennent la demande d’entrée au Panthéon de Paulette NARDAL aujourd’hui relayés par l’Association Paulette NARDAL au Panthéon.

Plusieurs bâtiments, rues, places et salles portent le nom de Paulette NARDAL et notamment, en 2019, une rue de Paris suivie d’une école primaire à Malakoff et d’une rue à Clamart.

Le Lycée Paulette NARDAL de Ducos est le premier établissement scolaire de la Martinique à porter son nom.

 

Une continuité de l’hommage aux sœurs NARDAL

Le vendredi 13 Mars 2020, la Collectivité Territoriale de Martinique organisait un hommage aux sœurs NARDAL, salle Camille Darsières, Hôtel de la CTM-Cluny.

Cet hommage de la Collectivité Territoriale de Martinique aux Sœurs NARDAL avait pour but de célébrer leur engagement et de permettre au public, de découvrir ou d’approfondir ses connaissances sur le rôle et l’implication de ces grandes figures féminines martiniquaises, notamment dans les mouvements littéraires, artistiques et féministes.

Au programme, une conférence avec des interventions respectives d’universitaires et d’auteurs connus et reconnus pour leurs contributions, initiatives et travaux sur le sujet :

• Cécile BERTIN ELISABETH, Professeure de Littérature hispanique (Université des Antilles)

• Laura BUCHER, étudiante, titulaire d’un master 2 d’Histoire (Université des Antilles)

• Clara PALMISTE, Historienne, Maître de conférences en Histoire (Université des Antilles)

• Philippe GROLLEMUND, auteur de l’ouvrage Fiertés de femme noire. Entretiens, mémoire de Paulette NARDAL, paru en 2018, aux éditions l’Harmattan

• Erik NOEL, Professeur d’histoire moderne (Université des Antilles)

• Charles SCHEEL, Professeur de Littérature américaine et d’études postcoloniales (Université des Antilles)

• Par ailleurs, Maître Catherine Marceline, avocate, auteure, conférencière, présidente de l’association « Paulette NARDAL au Panthéon » a présenté les démarches entreprises, en vue de l’apposition d’une plaque, dédiée à Paulette NARDAL, au Panthéon.

La chorale Joie de Chanter, fondée par Paulette NARDAL a clôturé cette matinée d’hommage.

« Honorer les soeurs Nardal, c’est réparer l’injustice de l’oubli, et témoigner de la richesse de leurs initiatives. C’est aussi, l’occasion de réaffirmer notre plein engagement à inscrire, dans notre conscience, les actions identitaires, morales et hautement politiques de femmes martiniquaises oubliées ou bannies des manuels d’histoire.

Cette reconnaissance des grandes figures féminines martiniquaises, ne relève d’aucun opportunisme ; il obéit à une implication constante. »

Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil Exécutif de la CTM

« Quand on parle de Négritude, on pense Césaire, Senghor, Damas.

Quand on parle de féminisme, on pense à l’UFM (Union des Femmes de Martinique), créée en 1944.

Quand on parle d’hygiène, de santé, d’actions en faveur de la famille, de la mère et de l’enfant, on pense au Front Populaire et au programme social du Conseil National de la Résistance aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale.

Les soeurs Nardal symbolisent aussi cette nouvelle conception du monde qui cherche à donner aux faibles, aux déshérités, aux opprimés une place dans la société. Elles ont marqué les mouvements intellectuels, littéraires, scientifiques, artistiques au sein des étudiants martiniquais dans le Paris de l’entre-deux-guerres, puis en Martinique au XXe siècle. »

Marie-Hélène LEOTIN, Conseillère Exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine

   CE MERCREDI 24 MARS 2021, LE LYCÉE DE DUCOS CENTRE SUD A ÉTÉ DÉNOMÉ PAULETTE NARDAL

     RAPPEL DES AUTRES DÉNOMINATIONS

24 NOVEMBRE 2017 : VICTOR ANICET CÈDE SON NOM AU LPO DE SAINT-PIERRE

  Né en 1938 au Marigot, Victor Anicet est un artiste peintre, plasticien et céramiste martiniquais.

Pourquoi Victor ANICET ?

Ses origines

• Victor ANICET est avant tout un martiniquais, ce qui confère un caractère légitime à cet hom- mage.

• Comme «nous», il est originaire du Nord, région qui reste encore considérée comme défavorisée et n’offrant pas les mêmes chances de réussite à sa jeunesse que le reste de la Martinique.

• Par ses travaux de recherches sur les traces amérindiennes, il offre une occasion de mettre en valeur les atouts culturels et patrimoniaux du nord, notamment le site archéologique précolombien de Vivé au Lorrain.

Les origines modestes de Victor ANICET ne l’empêcheront pas de réussir brillamment ses études.

• Son parcours, un exemple pour notre jeunesse.

• Profondément attaché à sa terre, Victor ANI- CET part étudier à Paris mais il revient pour parta- ger ses expériences et mettre son savoir au service de la Martinique.

• Il a été enseignant au Lycée Schoelcher.

• Il a exposé dans de nombreuses îles de la Ca- raïbe (Guadeloupe, Tobago, Cuba, Sainte-Lucie…) ainsi qu’au Canada, en Guyane, aux Etats-Unis et en Égypte. Sa renommée internationale fait de lui un modèle pour nos élèves et étudiants.

Sa personnalité :

• La qualité d’artiste plasticien, céramiste de Victor ANICET est en parfaite cohérence avec la structure pédagogique de l’établissement.

• Elle est aussi en résonance avec le label Ville d’Art et d’Histoire de la Ville de Saint-Pierre

• C’est un militant de l’éducation et un défenseur du fait culturel caribéen dans l’approche didac- tique et référentielle.

Son oeuvre

• Victor Anicet en collaboration avec l’Atelier Simon Marq de Reims a réalisé les vitraux de la Cathédrale de Saint-Pierre étaient inauguré, inau- gurés en mars 2016. Il marque ainsi son empreinte sur la ville.

• Eveilleur de conscience, il affirmait que sa mis- sion est avant tout de sensibiliser et de donner des outils aux jeunes pour qu’ils puissent se réappro- prier leur histoire.

Sa contribution au projet pédagogique

• De son vivant, Victor ANICET peut partager son expérience avec les élèves et étudiants à tra- vers les projets que l’équipe a commencés à mener avec lui.

• Sa présence aux côtes de nos jeunes constitue un symbole beau et fort de transmission de flam- beau entre deux générations. A ce titre, il devient pour nous un «passeur de geste».

• A travers des actes de parrainage, il pourra contribuer à l’ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir et à favoriser leurs chances de réussite.

    

30 NOVEMBRE 2018 : LE LP DILLON DEVIENT LE LYCÉE PROFESSIONNEL MARIUS CULTIER

Marius CULTIER est né le 23 Avril 1942 aux Terres Sainville en Martinique. A neuf ans, il est le chef d’orchestre de l’ORTF. Le jeune Marius CULTIER anime une émission radio intitulée « Punch en musique » qui connaîtra un grand succès au- près du public. Avec Jack Gil, Jo Amable, Marius Cultier contribue à modifier le contexte culturel de toute une époque.

Dans la continuité du projet pédagogique « Marius Cultier, vous connaissez ?

» développé à la rentrée2017-2018, cette dénomination est la reconnaissance d’un grand homme, musicien de génie, précurseur, né dans un quartier populaire (Terres Sainville), ayant terminé sa vie dans un autre quartier populaire (Dillon).

Tout au long de l’année, l’équipe pédagogique a en effet renforcé le volet patrimoine, culture, identité, découverte des grands hommes de Martinique. L’objectif : acquérir les compétences du référentiel professionnel à travers ce projet.

C’est donc un travail partenarial entre les lycéens et l’Association Marius Cultier qui a permis de faire revivre un grand artiste martiniquais et de boucler ce projet d’établissement pluriannuel.

Le soutien de l’Association Marius Cultier

L’association Marius CULTIER Mémoire a été créée en Juillet 2017, à l’initiative d’Ayule et de Laini Cultier filles de Marius Cultier. Elle a pour but de valoriser, de promouvoir l’œuvre musicale et la mémoire de Marius CULTIER.

Marius CULTIER (1942- 1985) un pianiste-compositeur de renommée internationale dans les années 70, chef de file de toute une génération de pianistes, tels que, Mario CANONGE,… mérite aujourd’hui que les projecteurs éclairent à nouveau son œuvre incommensurable pour toujours plus de reconnaissance. La musique caribéenne est aussi composée de jazz et de biguine.

Le 11 Septembre 2017, l’association a organisé et parrainé un projet pédagogique avec le Lycée LP de Dillon de Martinique dont l’ambition est de révéler Marius Cultier à ceux qui ne connaissent pas l’immense talent de cet artiste martiniquais. Le projet « Marius Cultier, vous connaissez ? » a

permis de retracer le parcours de Marius Cultier au cours de l’année scolaire 2017-2018.

  L’aboutissement d’un projet pédagogique

   

  20 DÉCEMBRE 2018 : LE COLLÈGE DES TROIS-ILETS DEVIENT

LE COLLÈGE SUZANNE ROUSSI-CÉSAIRE

Une iléenne agrégée de lettres modernes

Suzanne Roussi-Césaire est née le 11 Août 1915, au lieu-dit « Poterie » aux Trois-Ilets en Martinique. Après une scolarité à Rivière-Salée puis à Fort-de-France, elle part faire ses études de Lettres à Toulouse puis à Paris et devient professeure agrégée de Lettres Modernes.

A paris, elle fréquenta Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran-Damas, Gerty Archimède, les sœurs Nardal et Aimé Césaire qui devient son mari le 10 Juillet 1938. Ils auront 6 enfants.

De retour en Martinique en 1938, elle enseigne comme professeure de Lettres au collège technique à Fort-de-France.

Écrivaine française, elle fut cofondatrice en 1941 de la revue «Tropiques». Son style : négritude et afro-surréalisme. Elle lutte contre le colonialisme pendant la seconde guerre mondiale, sous le régime de l’amiral Robert.

A partir de 1946, elle cesse son activité littéraire pour se recentrer sur le militantisme politique et sa vie familiale à Paris, son mari étant devenu député.Ils finissent par se séparer en 1963. Auteure en 1955 de la pièce de théâtre « Aurore de la Liberté ». Elle décède le 16 mai 1966 (51 ans), d’un cancer, dans les Yvelines en France.

Une fresque en son hommage

Cette fresque localisée à l’entrée du collège a été réalisée en 2017 par les élèves de la 3ème option Arts et Patrimoine afin de mettre en image et en texte la pensée de Suzanne Roussi-Césaire.

Il s’agit d’un immense puzzle qui représente l’unité du peuple Martiniquais. Il est constitué de plusieurs pièces dans lesquelles sont dessinées des cartes de Martinique mettant en valeur les différentes origines de ce peuple.

Sur la fresque, la flamme symbolise ses combats, ses convictions et le dynamisme de sa pensée. En effet, Suzanne Roussi-Césaire écrit des mouvements féministes. Et c’est aussi une communiste engagée.

Une militante de l’Antillanité

Suzanne Roussi-Césaire, intellectuelle progressiste, femme engagée fut avant tout une militante de l’Antillanité. Nourrie par les mouvements de la Négritude et du Surréalisme, elle invitait le peuple martiniquais à mieux connaître ses racines, ce multiculturalisme dont il est issu, tissé par plusieurs peuples représentés sur la fresque :

• Les Amérindiens figurés par des dessins de pétroglyphes;

• Les Européens matérialisés par des bateaux et des cannes à sucre;

• Les Africains évoqués par des masques et des cartes d’Afrique;

• Les Indiens symbolisés par du madras et des mots hindous;

• Les chinois désignés par le Ying et le Yang et des idéogrammes chinois;

• Les Arabes représentés par une carte dorée et une inscription en arabe, sur fond de motifs inspirés des moucharabieh.

Elle invitait le peuple martiniquais à connaître et assumer son passé et ses origines car « Il est urgent d’oser se connaître soi- même, d’oser s’avouer ce qu’on est, d’oser se demander ce qu’on veut être » pour libérer cette énergie singulière car « cette terre, la nôtre, ne peut être que ce que nous voulons qu’elle soit ».

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