Un article de Léon Maatail  qu’Antilla publiera la semaine prochaine, nous replonge, 30 ans après, dans les coulisses du SEMI-MARATHON de Fort-de-France.

Une manière de nous rappeler sa fondation par Rudolf Gibus…

L’ARTICLE DE LÉON MATAIL

  • Le semi-marathon : Trente ans déjà !
  • « Alors, Rudolph, quand organiseras-tu une course à Fort-de-France ? » interroge Camille Darsières.
  • Et Rudolph GIBUS   – puisque c’est de lui qu’il s’agit –   de répondre : « Il n’y a pas de souci. Je réfléchis et te ferai une proposition ».
  • Rudolph GIBUS était déjà bien connu dans le milieu sportif, pour les nombreuses courses   – toujours de moins de 10km –   qu’il organisait dans différentes communes de l’île.
  • Mais pour Fort-de-France, réfléchit-il, il faut une compétition à la hauteur du statut de capitale de la ville.
  • Et c’est ainsi que quelques mois avant le 8 décembre 1985   – date de la première édition –   a germé, dans le cerveau de Rudolph GIBUS, l’idée du semi-marathon international de Fort-de-France.
  • Cette première édition a été un véritable succès. Plus de 3 000 participants   – de tous âges et de toutes conditions sociales –  se sont en effet risqués à l’assaut   – la majorité d’entre eux pour la première fois de leur vie –   des 22 kms d’asphalte de Fort-de-France, alors que les organisateurs n’en espéraient tout au plus que 2 000.
  • Curiosité sportive, goût de l’aventure, forme de distraction, goût de l’effort, dépense physique, perfectionnement des performances, rencontre de camarades, conservation de la santé ou de la capacité de mouvements, telles ont été certainement quelques-unes des motivations de la grande masse de ces coureurs.
  • Un parcours particulièrement difficile   – mais depuis revu et amélioré –  où les compétiteurs devaient affronter dès le premier kilomètre et demi, la première et redoutable côte de la Route des Religieuses où se comptaient à coup-sûr les premiers abandons.
  • C’est vrai qu’à l’époque, nos coureurs n’étaient pas aussi bien préparés qu’ils le sont aujourd’hui, tant physiquement que mentalement, pour une telle distance.
  • Tous nous nous rappellerons encore longtemps nos « semi-marathoniens » qui, au bord de l’asphyxie ou à la limite de l’équilibre, voire même de la chute, cherchaient néanmoins à redoubler d’efforts, alors qu’il aurait fait si bon se fondre dans l’anonymat reposant du public de la touche.
  • Ce succès, tant sur le plan sportif que sur le plan spectacle, de cette première édition a fait immédiatement de ce semi-marathon, la référence absolue dans la discipline. Cette épreuve, désormais ancrée dans le paysage sportif de la Martinique, s’est alors bien vite internationalisée sur le terrain, dès la seconde édition, avec la participation de plus en plus importante d’athlètes de haut niveau aussi bien français qu’étrangers.
  • Cependant, le Semi-Marathon de Fort-de-France, regardé dans sa pratique comme dans sa diversité, reste davantage un jeu   – et c’est rassurant –   tant pour les participants que pour les spectateurs.
  • Et il est heureux que cet évènement initié par le talentueux Rudolph GIBUS et dont la Ville de Fort-de-France a hérité de l’organisation, demeure comme il nous sera certainement donné de le constater cette fois encore à l’occasion de cette trentième édition, un lieu à la fois de dépense musculaire, d’amitié et de chaleur humaine.

Léon MASTAIL

LE SEMI-MARATHON : UNE PHOTO VIVANTE DE BENNY QUI EXPRIME LA JOIE DES PARTICIPANTS

Le Semi-marathon International de Fort-de-France(Benny)

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