D’un diamètre compris entre 2,5 et 10 micromètres, les grains de poussière ne pénètrent pas en profondeur dans les voies respiratoires. Mais en rencontrant d’autres sources d’émission de particules fines, comme le chauffage au bois, le trafic routier, ou les épandages agricoles, elles contribuent à générer des pics de pollution.
Ces nuées de poussière servent de véhicules à une foule de polluants en tout genre croisés en chemin : pollens, moisissures, nitrates, métaux lourds, uranium, ou pesticides. Ainsi que des agents pathogènes, comme des bactéries ou des virus. « Cela a été démontré, par exemple, pour la grippe aviaire, pour laquelle on a pu mettre en évidence une transmission du virus entre deux poulaillers distants de plusieurs centaines de mètres », indique au Monde le radiologue Thomas Bourdrel, coauteur d’un article de synthèse, publié en février, sur les liens entre pollution de l’air et Covid-19.
Comme l’explique encore le Monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit publier, d’ici la fin 2021, une première grande étude consacrée aux effets des poussières du désert sur la santé. |