L’utilisation de l’énergie géothermique – c’est-à-dire la chaleur qui provient du sous-sol de la terre – dans les territoires de l’OECS est un sujet de recherche et d’exploration permanent, étant donné que la région des Caraïbes est principalement constituée d’îles volcaniques. Une étude récente de trois îles des Caraïbes, la Dominique, Montserrat et Nevis, a examiné les possibilités de l’énergie géothermique au-delà de la production d’électricité.

Dans le monde entier, de plus en plus de pays capitalisent sur leurs ressources géothermiques, non seulement pour produire de l’électricité à partir d’une source renouvelable abordable, mais aussi pour soutenir diverses industries au sein de leurs économies.

Compte tenu des nouveaux objectifs mondiaux en matière d’émissions convenus lors de la COP26 qui vient de se terminer à Glasgow, en Écosse, il est impératif que les États membres de l’OECS explorent pleinement l’utilisation des sources d’énergie renouvelables. Ces efforts sont nécessaires pour atteindre le zéro net d’ici 2050 – un objectif mondial fixé lors de la COP26 – dans lequel la quantité totale de dioxyde de carbone introduite dans l’atmosphère est égale à la quantité totale retirée. Cela signifie que l’utilisation des combustibles fossiles doit être réduite et, à terme, supprimée pour atteindre cet objectif.

Compte tenu du vaste potentiel de la région en matière de production d’électricité à partir de l’énergie géothermique, et des avantages environnementaux et économiques qui en découlent, il est devenu nécessaire d’explorer tout le potentiel de cette source d’énergie. Actuellement, la Guadeloupe est le seul pays des Caraïbes à posséder une centrale géothermique, qui produit 5 % de l’électricité de l’île.

En Islande, environ 100 % de la production d’électricité provient de sources d’énergie renouvelables, dont 73 % de l’énergie hydraulique et 27 % de l’énergie géothermique. On estime que 85 % des maisons islandaises sont chauffées grâce à l’énergie géothermique. Le Kenya est un autre pays qui a capitalisé sur l’utilisation de l’énergie géothermique, produisant actuellement 630 mégawatts d’électricité à partir de cette source renouvelable. Le chauffage géothermique est un facteur de réussite majeur pour l’un des plus grands exportateurs de fleurs du Kenya, Oserian, qui permet à l’entreprise de vendre 380 millions de tiges de roses par an, ce qui, selon le directeur général de la société, serait impossible sans le chauffage 24 heures sur 24 des serres à la vapeur géothermique.

La disponibilité de cette ressource naturelle dans la région des Caraïbes offre la possibilité aux États membres de l’OECS d’en bénéficier de manière similaire dans les années à venir. L’énergie géothermique pourrait-elle être la clé de la transition énergétique dans les Caraïbes orientales ? L’énergie géothermique peut-elle soutenir de nouvelles industries, réduire les coûts de production et ouvrir de nouveaux marchés d’exportation ? Comment les secteurs du tourisme, de la fabrication et de l’agriculture peuvent-ils bénéficier directement du développement des ressources géothermiques de la région ?

Participez à la discussion le 25 janvier 2021, à 14 heures, dans le cadre d’un webinaire organisé par l’unité Énergie de la Commission de l’OECO sur le thème de l’énergie géothermique : Offrir des opportunités au-delà de l’électricité.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui !

Lien : https://bit.ly/oecsenergy

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