C’est sous le titre incisif : « LES INSURGES FÊTARDS OU DES PARADOXES ROUGE, VERT, NOIR » que Marie-Laurence DELOR a signé et diffusé sur le Net une analyse des vidés sauvage qui se déroulent en cette période pré-carnavalesque dans la plus grande impunité pour ceux qui y participent et diffusent avec une délectation provocatrice leurs images. Nous adhérons totalement aux termes de ce commentaire.


« Que disent sur nous même ces vidées qui jouent à la dissidence? Car, c’est bien cela l’essentiel: notre capacité à prendre du recul sur ce que nous croyons être, sur notre culture et nos traditions.

Ces « vréyé-monté et ces raché-pwèl hautement militant” confirment, d’une part, le délitement rouge, vert, noir: la même bannière qu’on brandit pour exiger réparation pour le désastre écologique, sanitaire et social de la chlordécone flotte au dessus des « insurgés fêtards » qui essaiment allègrement la Covid 19 et ses variants.

Ces vidées soi-disant dissidents témoignent, d’autre part, de notre égoïsme festif et de notre  faible inclination à l’effort pour le bien commun.

Cet hédonisme englué dans l’instant traduit quant au fond une vision désespérée de l’avenir, de notre capacité à faire peuple….

Pas étonnant que l’argument ou plutôt l’alibi de la transmission ou de la tradition soit d’une telle indigence : toutes les écoles Maternelles, Primaires de Martinique depuis plus de 30 ans mettent en place des ateliers carnaval pour l’évènement. Les collégiens et les lycéens, de même un grand nombre de salariés se travestissent depuis « nanni-nannan » pendant la semaine qui précède les jours gras.

Où est le danger pour la tradition et la transmission?

Le 29/01/2021

Marie-Laurence DELOR »

 

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