La numérisation du monde a réduit notre dépendance à l’égard de l’impression. Mais que se passe-t-il lorsque vous devez, malgré tout, imprimer quelque chose ? Les imprimantes multifonctions, malgré leur utilité, sont souvent considérées par de nombreux utilisateurs comme une vaste escroquerie. Plongeons-nous dans les dessous de cet outil technologique.

L’illusion d’un bon marché

L’achat d’une imprimante semble souvent être une bonne affaire. Avec des modèles multifonctions disponibles dès 44 euros et souvent autour de 60 euros, qui incluent même des cartouches d’encre, tout semble parfait. Mais, à l’instar des fabricants de machines à café, des marques comme Epson, Canon ou HP adoptent une stratégie de vente similaire. L’imprimante est proposée à un prix attractif, mais le coût des consommables, en l’occurrence les cartouches d’encre, est exorbitant.

L’encre, plus précieuse que le sang ?

“Une cartouche d’encre noire compatible avec une imprimante Epson coûte 15,99 euros pour seulement 3,4 ml. Cela équivaut à 4702 euros le litre !”

À titre de comparaison, en 2020, un litre de sang humain était vendu par la Croix-Rouge américaine pour 300 dollars. Ainsi, le coût au millilitre d’encre Epson est près de 18 fois supérieur à celui du sang.

Le mystère de la puce électronique

Nous avons tous rencontré cette situation où une imprimante refuse d’imprimer en noir si toutes les cartouches de couleur ne sont pas présentes. Le coupable ? Les puces électroniques sur les cartouches d’encre. Ces puces servent en réalité de compteurs pour suivre le nombre d’impressions effectuées, et non la quantité réelle d’encre restante. Cette pratique est non seulement trompeuse pour les consommateurs, mais également préjudiciable pour l’environnement.

L’illusion des cartouches “vides”

Une simple expérience montre que les cartouches d’encre, lorsqu’elles sont signalées comme “vides”, contiennent encore souvent entre 17% et 23% d’encre restante. C’est une frustration majeure pour ceux qui ont besoin d’imprimer rapidement.

Le dilemme des cartouches d’encre tierces

Face au coût élevé des cartouches d’origine, de nombreux consommateurs se tournent vers des alternatives moins coûteuses. Cependant, les fabricants d’imprimantes mettent régulièrement à jour leurs logiciels pour empêcher l’utilisation de ces cartouches tierces, prétextant des raisons de qualité.

Des pratiques plus que discutables

En réponse à la pénurie de puces pendant la pandémie de Covid, Canon a produit des cartouches sans puce, démontrant ainsi que ces puces n’étaient pas essentielles au fonctionnement des imprimantes. De plus, Canon a été critiqué pour avoir rendu la fonction de numérisation inutilisable si une cartouche signalait un faible niveau d’encre, bien que cette fonction ne nécessite pas d’encre.

Conclusion : Pensez avant d’imprimer

Les imprimantes, malgré leur utilité, cachent de nombreuses pratiques discutables. Il est donc essentiel de se renseigner et de rester vigilant lors de l’achat de consommables. Et surtout, rappelons-nous : imprimez uniquement quand c’est nécessaire. Moins nous imprimons, moins nous sommes victimes de ces pratiques et plus nous protégeons l’environnement.

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version