Depuis juillet 2011, les sargasses, ces algues brunes, se sont étendues et déposent des millions de tonnes sur les côtes des Petites Antilles, de l’Amérique centrale, du Brésil et de l’Afrique de l’Ouest, provoquant des conséquences environnementales, économiques et sanitaires considérables. Ce phénomène anormal requiert un apport massif de nutriments, dont l’origine reste inconnue malgré deux années de recherche intensive par des organismes français de premier plan tels que l’IRD, le CNRS-INSU, le LEGOS et certaines universités. Les conclusions sur l’implication des fleuves ont été écartées, et pourtant, le grand public semble peu informé de ces résultats. Actuellement, une hypothèse alternative émerge, portant sur les hydrocarbures dont les déversements massifs et négligences pourraient être en cause. Face à l’arrivée imminente d’un banc de sargasses géant, évalué à 9 millions de tonnes, provenant d’une énorme pollution pétrolière en octobre 2020, il est crucial de susciter un débat public sur cette question pour trouver une solution à cette catastrophe continue. C’est dans cet esprit que Lionel Reynal attire l’attention sur ce sujet et appelle à une action concertée pour identifier la source de nutriment responsable de cette prolifération incontrôlée des sargasses dans tout l’Atlantique nord.

Depuis juillet 2011, les sargasses ont élargi leur territoire et s’échouent par millions de tonnes sur les côtes des Petites Antilles, de l’Amérique centrale, du Brésil et de l’Afrique de l’Ouest avec des conséquences environnementales, économiques et sanitaires considérables. Ce développement anormal ne peut se faire sans un énorme apport de nutriment qui ne peut pas passer inaperçu !

Depuis le début de cette catastrophe, l’information amplement entretenue est que ce phénomène serait dû au rejet de l’amazone, située à 5 000 km de la zone de présence habituelle des sargasses !

Cela fait maintenant 2 ans que les organismes de recherche français (IRD, CNRS-INSU, LEGOS et certaines universités) ont livré leurs conclusions : Le rôle des fleuves est écarté & La source de nutriment à l’origine de ce bloom algal n’a toujours pas été identifiée. La presse s’est-elle faite l’écho de ces conclusions ? Pourquoi ne sont-elles pas portées plus largement à la connaissance du public ? Sur quelles nouvelles hypothèses travaille-t-on aujourd’hui pour identifier une source de nutriment aussi importante et durable ?

Vous trouverez, ci-attaché, une note sur une hypothèse alternative portant sur les hydrocarbures dont les rejets ont augmenté de façon colossale depuis plus d’une décennie. Ces déversements accidentels, résultats de négligences avérées, se poursuivent sans que les administrations des pays concernés ne cherchent à exercer un contrôle plus rigoureux des entreprises qui en sont les autrices.

On nous annonce depuis quelques semaines l’arrivée d’un banc de sargasse de 8 000 km de long sur 400 km de large qui a été évalué à 9 millions de tonnes. Qui s’intéresse aux réelles conséquences de “l’incident” survenu à la DeepWater Asgard lors du passage du cyclone Zeta en octobre 2020 ? Certains articles font ressortir une absence d’évaluation de l’impact et des suites de cet “incident” dont les conséquences pourraient être bien plus élevées que celles de la DeepWater Horizon en 2010!

Ce sont là les raisons pour lesquelles je m’adresse à vous en espérant que vous vous intéresserez à ce sujet et que vous ferez le nécessaire pour que soit relancé un débat public sur cette question. Car, tant que la source de nutriment à l’origine de ce développement anormal des sargasses dans tout l’Atlantique nord ne sera pas identifiée, nous devront subir cette catastrophe.

Vous remerciant par avance de votre aide, je reste bien entendu à votre disposition pour tout complément d ‘information que vous jugerez utile.

Bien cordialement,

Lionel REYNAL
lionel.reynal@orange.fr

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