Synthèse d’une tribune de JM. NOL
Crise économique et filière bananière
La filière bananière, pilier de l’économie antillaise, est en déclin. En dix ans, la production est passée de 250 000 à 186 000 tonnes, suscitant l’inquiétude des producteurs qui parlent d’une “crise existentielle” menaçant l’avenir de cette industrie essentielle. 
Inégalités sociales et tensions liées à la vie chère
Les Antilles françaises sont confrontées à des inégalités sociales persistantes. Les “békés”, descendants des colons, contrôlent une part significative de l’économie locale, notamment dans les secteurs de l’import-export et de la grande distribution. Cette concentration économique est perçue comme un facteur contribuant à la vie chère, exacerbant les tensions sociales.  
Protestations et climat social tendu
Ces inégalités ont conduit à des manifestations violentes en Martinique, avec des affrontements causant des blessés parmi les forces de l’ordre et des dégâts matériels importants. Les protestataires dénoncent le coût de la vie élevé et l’inaction des autorités face à leurs revendications. 
Délitement du lien social et crise identitaire
Au-delà des aspects économiques, un délitement du lien social est observé. La déstructuration familiale, la désolidarisation entre générations et la perte des valeurs traditionnelles alimentent un malaise social et une incertitude quant à l’avenir. 
Impact de la situation en France métropolitaine
Les crises économiques et sociales en France métropolitaine influencent également les Antilles. Les politiques publiques et les dynamiques migratoires entre les Antilles et la métropole jouent un rôle dans l’évolution des sociétés antillaises, affectant les relations intercommunautaires et les perspectives d’avenir.
Face à ces défis, les sociétés antillaises se trouvent à un carrefour, nécessitant une réflexion profonde sur leur modèle de développement et leur identité culturelle.