La vie chère aux Antille, explique l’économiste Nol, ne résulte pas d’une fatalité, mais d’un modèle économique inadapté, hérité de l’histoire coloniale et marqué par une dépendance excessive aux importations et un pouvoir économique concentré entre quelques acteurs. Les mesures correctrices envisagées, (baisse de taxes, bouclier qualité-prix, etc.) ne s’attaqueraient pas aux causes profondes du problème.
Face à cela, des alternatives existent, inspirées d’autres territoires comme La Réunion, l’île Maurice ou les Caraïbes anglophones. Une refonte économique – est-il suggéré- s’impose autour de plusieurs axes :
Le Renforcement de la production locale : investir dans une agriculture modernisée et développer une industrie agroalimentaire en s’appuyant sur des ressources régionales.
la diversification économique : promouvoir un tourisme durable, l’économie numérique et l’économie verte pour réduire la dépendance aux importations.
Un soutien aux acteurs locaux en encourageant les PME, coopératives et circuits de distribution alternatifs pour contrer l’emprise des grands importateurs.
Accompagné d’une réforme du système de formation en adaptant les cursus aux besoins locaux afin de retenir les talents et favoriser un entrepreneuriat dynamique.
Ce changement de modèle nécessite une volonté politique forte et l’implication de la société civile signalé JM. Nol. . La prospérité des Antilles passe par une autonomie économique accrue et une rupture avec les logiques actuelles de dépendance.
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Non, la vie chère aux Antilles n’est pas une fatalité , mais une question de volontarisme pour promouvoir un autre système économique ! Une tribune de JM. NOL
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