En plein essor des énergies propres, une récente découverte norvégienne pourrait redéfinir l’avenir de la mobilité verte. L’enjeu ? Un gisement de phosphate colossal, essentiel à la fabrication des batteries qui alimentent nos voitures électriques.

Alors que la course aux énergies renouvelables ne fait que s’accélérer, une découverte en Norvège pourrait bien propulser le mouvement vers de nouveaux sommets. La promesse : un approvisionnement durable en phosphate, élément clé des batteries de nombreux dispositifs énergétiques.


L’élan mondial pour une énergie propre ne cesse de s’amplifier. Dans ce contexte, l’annonce de la société minière Norge Mining pourrait changer la donne. En effet, un gisement estimé à 77 milliards de tonnes de phosphate a été identifié, ce qui, selon les experts, pourrait répondre à la demande mondiale pour un demi-siècle.

Si cette trouvaille remonte à 2018, ce n’est qu’en mai de cette année que Norge Mining a révélé l’ampleur exacte de sa découverte. “Nous avons identifié deux ressources de classe mondiale jusqu’à une profondeur de 400 mètres.

“Elles pourraient assurer un approvisionnement en matières premières pour au moins 50 ans”, 

a déclaré Michael Wurmser, fondateur et directeur adjoint de Norge Mining.

Or, le phosphate, une fois transformé en acide phosphorique, devient un ingrédient essentiel des batteries au lithium fer phosphate. Ces batteries sont le cœur battant de nombreux systèmes d’énergie solaire et de véhicules électriques.

Et l’engouement pour ces batteries n’est pas près de s’estomper. D’après l’Agence Internationale de l’Énergie, d’ici 2040, les batteries au lithium fer phosphate pourraient équiper 90% des véhicules commerciaux.

Outre la quantité phénoménale de phosphate découvert, sa localisation en Europe est stratégique. Auparavant, les principaux producteurs de phosphate étaient le Maroc, la Chine, les États-Unis et la Russie. La situation géopolitique, notamment avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, avait chamboulé le marché.

Cette nouvelle source pourrait ainsi alléger cette tension sur le marché, ce qui se traduirait par une baisse des coûts pour les véhicules électriques et les panneaux solaires. “Lorsque vous découvrez une ressource de cette envergure en Europe, dépassant toutes les sources connues, c’est remarquable. Nous pensons que le phosphate que nous produirons aura une importance cruciale pour l’Occident, garantissant ainsi une certaine autonomie”, conclut Wurmser.


Le futur des énergies propres semble donc plus brillant que jamais, avec des ressources renouvelables clés situées au cœur de l’Europe. Une aubaine qui pourrait bien accélérer la transition vers un monde plus vert.

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