Yan Monplaisir interrompt, apostrophe et même insulte de plus en plus lors des plénières de la CTM. Comme son complice et allié Fred Lordinot.

Repéré sur Justice

Ainsi, lors de la discussion de la plénière du 21 décembre 2020 sur l’admission en procédure d’urgence d’un dossier n° 74 sur la prise de participation de la CTM au capital du Consortium Outre-mer R Plane reprenant Corsair, il s’y est opposé violemment, interrompant à maintes reprises le rapporteur Miguel Laventure au nom, une fois de plus, de “la démocratie”. Il a demandé le retrait du dossier purement et simplement. Notre camarade Michel Branchi, heurté par cette suspecte prise de position hostile à tout débat et soutenant la présentation du dossier, lui a interjeté “Démocratie du capital !“.
Littéralement hors de lui, Monplaisir a éructé à son adresse notamment : “Je sais que tu as de grandes phrases qui sont vides de sens. Aujourd’hui, tu as perdu ta boussole. Elle est cassée. Ta boussole de communiste est cassée. Tu ne sais plus à quel vent tu vogues. Ton mouvement indépendantiste, tu vas chercher tes ordres à Paris. Tu es aux ordres de Paris. Tu es aux ordres des diktats des parisiens…”. Cette mise en cause personnalisée a provoqué immédiatement de multiples protestations d’élus et d’élues qui, indignés de la coupable complaisance dont bénéficie le leader de Ba Péyi-a An Chans, ont demandé au président de l’Assemblée de le rappeler à l’ordre.
Ce dernier n’a en effet aucunement demandé à Yan Monplaisir le respect dû à notre camarade et a argué ne pas avoir de moyen de coercition. Il s’est contenté de dénoncer globalement le ton “passionnel” des échanges. Plus tard, il a même été jusqu’à qualifier la condamnation de l’anticommunisme pathologique de l’homme de droite par Michel Branchi “d’invective”. Ainsi les rôles ont été inversés. Ainsi va la démocratie bourgeoise.

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