Loin des valeurs technologiques, Bill Gates fait une ruée vers la terre.

Après Microsoft et sa fondation philanthropique, Bill Gates a trouvé un nouveau leitmotiv. Littéralement : racheter les États-Unis. En plus de sa richesse grâce aux technologies et sa réussite dans ses travaux humanitaires, le milliardaire est devenu le plus grand propriétaire individuel de terres aux États-Unis.

La semaine dernière, l’État du Dakota du Nord lui validait un plan pour un nouvel achat de plus de 850 hectares répartis sur plusieurs terres agricoles. Ils viendront s’ajouter aux plus de 110 000 hectares qui lui appartiennent déjà aujourd’hui, soit un total de 1 100 km2. À titre d’exemple, cela correspond à une surface de dix fois Paris.

Dans l’État de toutes les convoitises de l’homme d’affaires, la loi stipule que seuls les investisseurs individuels peuvent acheter des terres agricoles. Les grandes sociétés en sont interdites. La seule condition actuelle, à Bill Gates, est de louer les terres aux agriculteurs. Ce qu’il compte bien évidemment faire.

1% des États-Unis

À l’heure où beaucoup se tournent vers le Métavers, le Web3 et les cryptomonnaies, Bill Gates retrouve les bases de la richesse en achetant du terrain, à grande échelle. Preuve qu’a priori, un tel investissement serait encore de l’or pour de nombreuses fortunes, même Warren Buffett l’a rejoint sur ce créneau. L’investisseur qui a construit une partie de sa richesse avec Apple veut aujourd’hui dépenser 25 milliards de dollars pour posséder 1% des États-Unis.

Les terres, loin d’être uniquement des sources de richesse, restent aussi des armes de pouvoir. Un moyen de contrôle sur la production et la souveraineté (ici alimentaire), notamment à l’heure de la guerre en Ukraine où les pays ont besoin de penser production locale et laisser un peu de côté la mondialisation. Warren Buffett a repris les investissements en Bourse et depuis le début de l’année investi massivement dans le pétrole et le gaz.

Bill Gates sera le premier à posséder plus de 1% des États-Unis à son rythme d’acquisitions. Son dernier investissement au Dakota du Nord lui aura coûté 13,5 millions de dollars, rapporte Associated Press, et les prix des terrains ne cessent de croître, ce qui devrait lui permettre de trouver très vite de la rentabilité sur ses achats. Le milliardaire a opéré la transaction avec Campbell Farms, exploitant des comptés où sont cultivées des pommes de terre.

Vue sur https://www.presse-citron.net/ par  .

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