Les entreprises martiniquaises s’inquiètent fortement de la généralisation de pratiques en matière de dialogue social qui consistent à confondre, systématiquement, droit de grève et blocages illégaux.
Ces actes de perturbation ou de blocage de la voie publique, récemment constatés à Place d’Armes et la Lézarde, constituent des entraves illicites non seulement à la liberté de travailler mais aussi à la liberté de circuler.

Dans un contexte socio-économique empli de difficultés et d’incertitudes, combien de fois les entreprises martiniquaises vont devoir se retrouver dans l’obligation de garder portes closes pour des raisons qui ne les concernent nullement ? Quels seront les montants des pertes d’exploitation provoquées par ces barrages illégaux qui empêchent les travailleurs d’accéder à leur poste ? Quelles en seront les conséquences sur le maintien des emplois ?

Contact-Entreprises dénonce le recours aujourd’hui devenu systématique à des logiques d’entrave de la circulation qui ne sont pas favorables au dialogue social dans la mesure où elles constituent des infractions à la loi.

À chaque blocage, agression, intimidation ou menace, ce sont des piliers du dialogue social qui s’érodent.

À l’heure où l’opinion publique et les socio-professionnels s’émeuvent à juste titre des violences graves qui émaillent les échanges autour de la principale structure hospitalière de l’île, il convient pour tous de réaffirmer et défendre les voies du dialogue et de la construction, non celles de la destruction de l’économie locale.

Jean-Yves Bonnaire Président de Contact-Entreprises

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