La question des réparations de l’esclavage fait partie des tartes à la crème dont se repait le débat public martiniquais, notamment dans les médias payés par vos impôts.

Expression d’une réelle souffrance chez quelques-uns, il s’agit, le plus souvent, d’un moyen de combler le vide créé par l’échec de tous les régimes d’inspiration marxiste, par des personnes généralement fonctionnaires et jouissant du confortable niveau de vie que leur procure l’Etat capitaliste qu’ils vilipendent à longueur de journée; tout en étant incapables d’en proposer un autre.

Sur le fond, si des réparations doivent être versées, et à qui,  elles doivent l’être par beaucoup de monde.

D’abord, par les Africains: car aucun continent n’a aussi consciencieusement, pendant plus de mille ans, vendu ses enfants au reste du monde, que l’Afrique.

Ensuite, par les Israélites et les Arabes, qui furent parmi les premiers et les plus constants trafiquants d’êtres humains de toutes les couleurs: blancs slaves d’abord , noirs ensuite, et qui refusent de le reconnaître.

Enfin par les Chrétiens, dont les dirigeants de Venise et de Rome ont largement financé la Renaissance par la traite des esclaves, blancs et noirs, la ville de Verdun étant une grande place de marchandage et de castration au Moyen -Age.

La France, elle, a fait pour ses plus vieilles colonies, mais pour elles seules, ce qu’elle pouvait faire de mieux, et qu’aucune puissance coloniale n’a fait: une loi d’assimilation, présentée par une puissante voix martiniquaise, Aimé césaire, et votée en 1946 par l’unanimité de ses parlementaires, même si la promesse n’a été tenue qu’avec beaucoup de retard.

Honnêtement, qui peut croire que le rappel incessant de la servitude de mes ancêtres et de la couleur de ma peau puisse être un facteur d’émancipation, et pour mes interlocuteurs une source de respect?

Quelle personne martyrisée dans son enfance aurait l’idée de se promener avec une pancarte autour du cou pour rappeler à tous qu’elle fut martyrisée?

Toutes ces actions, de demande de réparation ou de construction d’un mémorial contenant le nom d’ancien esclaves affranchis, ont comme effet principal, hors la satisfaction de quelques obsédés de la cale négrière, de rendre plus compliquées les relations d’aujourd’hui entre les hommes d’origines différentes, et de renforcer le privilège blanc.

Est-ce bien cela que nous voulons?

MANMAY, AN NOU GADÉ DOUVAN!

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