SPÉCIAL ÉDOUARD DE LÉPINE

Ce numéro exceptionnel entièrement composé de témoignages consacrés à Édouard Delepine ne se veut évidemment pas une analyse approfondie de sa vie et de son œuvre, de ses lumières et de ses failles. Ce travail reste à faire. Compte tenu de la place toute particulière qu’il a occupée dans la création et dans la première décennie de notre organisation– le Groupe Révolution Socialiste- mais aussi de l’ensemble d’une trajectoire qui a marqué plus d’un demi-siècle de la vie de ce pays, nous nous devons d’y revenir. Il y a de grandes leçons à tirer aussi bien de la phase ascendante de son parcours que de son parcours ultérieur. Il est évident que notre désaccord était suffisamment profond et radical pour nous avoir permis de résister victorieusement à son entreprise pour nous rallier au PPM. 

Aujourd’hui nous voulons d’abord nous souvenir et donner la parole à une petite partie de celles et ceux, assez divers, qui ont à témoigner avec la seule chose qui compte en la circonstance pour nous : la vérité et la sincérité.

Nous savons d’avance qu’on nous reprochera le caractère incomplet de cette première collecte. Nous n’excluons pas de récidiver avec d’autres, y compris bien sûr parfois des mêmes auteurs.

Celles et ceux que cela ne passionnera pas (mais ce sera dommage !) pourront passer aux numéros suivants de notre feuille hebdomadaire.

Le combat continue.

SOMMAIRE

Éditorial.

Aux pages suivantes, plusieurs contributions :

Celle de Philippe Pierre-Charles.

Celle  d’Édwy Plénel de Médiapart

Celle de Gilbert Pago

Celle d’Oliwon Lakarayib, nouvelle génération d’historien-ne-s de notre pays.

CellCelle de Jean Etienne du comité Devoir de Mémoire

Celle du docteur Aimé Charles-Nicolas, professeur en psychiatrie

e de la militante syndicaliste Micheline Carole

Celle de Karl Paolo

Celle de Jacques Berthole, ancien directeur de l’inspection du travail

C’EST UN GÉANT QUI NOUS QUITTE

Par Philippe Pierre-Charles


Un pan de notre histoire s’effondre. Cette histoire qui l’a tant passionné, à qui il a tant sacrifié. Curieuse ironie de la vie : il nous laisse sans avoir eu la santé qui lui aurait permis de donner son regard sur les débats ( ou  les nondébats !) qui font le bruit que l’on sait sur les “questions d’histoire” auxquelles il a consacré des dizaines d’années de sa vie. On aurait pourtant bien tort de le réduire à la recherche historique et aux mandats d’élu qu’il a à l’occasion exercés. Même si il a toujours eu une haute idée de ces missions et de leurs exigences, il est absolument certain que pour lui aussi bien le travail sur le passé que le travail d’élu n’ont été que des moyens au service d’une tâche plus grandiose : celle de l’émancipation de la Martinique comme partie intégrante de l’émancipation humaine.
Pour cette mission, il a tout essayé. Avant d’être le plus éminent des fondateurs du GRS, il  a milité au sein et à la direction de la jeunesse communiste du PCF puis du PCM avec une passion, une rigueur, une intelligence et « une énergie »qui forcaient le respect même de ses adversaires les plus coriaces. L’échec de son travail visant à la transformation de ce grand parti l’a conduit à tenter avec la même force l’aventure de la création d’une organisation dite “d’extrême-gauche” réalisant une synthèse inédite d’histoires et de générations différentes. Dans ces années intenses, il a vécu une résistance du monde ouvrier et anticolonialiste à la rénovation plus fortes que son optimisme naturel. D’autres tentations lui sont venues et finalement la fascination de Césaire et l’espoir de la Mitterandie au pouvoir l’ont conduit au PPM où la conquête des mandats électifs était évidemment plus facile.

Homme d’idées, géant de la pensée Martiniquaise mais passionné par l’humain sur toute la surface de la planète, il a consacré les dernières années de sa vie à ce qui lui semblait essentiel : la pensée de Césaire, l’histoire du mouvement ouvrier aussi bien dans ses épisodes anciens que plus récents, la réflexion sur l’esprit public de notre pays, l’ambition d’une Martinique plus juste, plus prospère, plus démocratique.

Malgré les polémiques inévitables chez celles et ceux qui croient à leurs idées-et pour notre part nos convictions restent intactes-, nous avons vécu à ses côtés des moments passionnés, magnifiques, malheureusement trop courts quand il reste tant à faire. En ce moment de deuil pour toutes les forces progressistes de ce pays et d’ailleurs, nous ne pouvons qu’exhorter les nouvelles générations à puiser dans son exemple ce qu’il y a eu de meilleur pour le faire fructifier dans les conditions d’aujourd’hui. Cest en tout cas l’hommage qu’il aurait le plus apprécié, à n’en point douter.

« UNE PART DE NOS VIES S’EN VA »

Par Édwy Plénel de MÉDIAPART


Cher Gilbert, je viens d’apprendre le décès d’Edouard. Malgré nos désaccords, c’est toute une part de nos vies qui s’en va. Mille souvenirs, images en pensée, m’assaillent. J’ai partagé vos articles pour lui rendre hommageCe serait bien qu’on publie sur Mediapart quelque chose de plus consistant

« IL NE VOULAIT PAS ÊTRE CE DRAGONQU’ON AURAIT SEMÉ, NE DEVENANTQU’UNE PUCE ! »

Par Gilbert Pago


De fin 1962, lors de son retour de la guerre d’Algérie, jusqu’à sa mort en 2020, Édouard de Lépine et moi sont restés amis. C’est le combat pour défendre les inculpés de l’OJAM qui nous a définitivement rapprochés ; il y eut alors mon adhésion aux jeunesses communistes dont il était le secrétaire général et j’en devins le secrétaire général adjoint. Nous étions enthousiastes de la révolution cubaine, de Ché Guévara et des luttes révolutionnaires qui se menaient dans tout le pourtour caribéen. Il apportait sa part active à la construction de l’O.L.A.S (Organisation Latino-Américaine de Solidarité) et nous combattions pour l’indépendance politique de la Martinique s’inscrivant dans le socialisme. Cette position nous fit exclure du Parti Communiste Martiniquais. Nous construisîmes avec quelques autres dont Pierre-Charles, Jean-Élie, Marceline, Placoly et c, le GRS entre 1970 et 1972.

Les divergences perceptibles depuis les élections législatives de mars 1978 éclatent ouvertement et publiquement sur l’interprétation à donner à la victoire de la gauche en 1981. De Lépine et quelques-uns formulent les questionnements le conduisant à se désinscrire du combat indépendantiste tandis que d’autres dont moi-même, cherchions les moyens de continuer le combat anticolonialiste en réintérrogeant notre tactique sans brader notre objectif. Les prises de distance devinrent importantes. Par contre, malgré ce gap, j’avais gardé une vraie proximité avec un ami, un intellectuel contrariant mais un homme d’une grande culture politique, d’une production historique riche. Il était, cependant sur le plan personnel, d’une réelle fragilité intérieure qu’il accouplait à sa grande exigence de hauteur et de rigueur intellectuelles. Cette complexité et les contradictions fracassantes du personnage, je crois avoir appris à les appréhender en partie. Sa mort m’attriste !

TÉMOIGNAGE D’OLIWON LAKARAYIB

C’est avec une grande émotion que l’association Oliwon Lakarayib a appris le décès de monsieur Édouard De Lépine, historien, militant et homme politique martiniquais.

Enseignant, il a été de ceux qui ont marqué des générations de jeunes scolarisés, au lycée Schoelcher. Il fait partie des premiers professeurs d’histoire- géographie qui ont raconté l’histoire et enseigné la géographie de la Martinique et de la Caraïbe. Et d’aucuns se souviennent qu’il avait une grande connaissance tant de l’histoire sociale que politique de la Martinique du vingtième siècle. Il organisait des forums débats avec les étudiants du lycée Schoelcher sur ces questions.

Historien, il est un des premiers à utiliser les archives et à mener une étude sociale de la Martinique. Avec, Questions sur l’histoire antillaise : trois questions sur l’abolition, l’assimilation,  l’autonomie (1978) tout d’abord, puis La crise de février 1935 : la marche de la faim sur Fort de France (1980) et Dix semaines qui ébranlèrent la Martinique : 25 mars-4 juin 1848 (1999), il nous laisse une œuvre historique riche et d’une grande rigueur intellectuelle.

Homme politique, militant communiste et fondateur du G.R.S et progressiste, il a d’ailleurs écrit deux hommages à Camille Darsières : Hommage à un grand martiniquais, Camille Darsières (2009) et à Aimé Césaire : Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant (2017) et a su nourrir la réflexion politique sur le statut de la Martinique : Sur la question dite du statut de la Martinique(2009). Enfin il a réalisé l’exploit de réunir tous les Écrits politiques d’Aimé Césaire dans cinq volumes parus de 2013 à 2018.

La Martinique perd aujourd’hui un homme d’une très grande culture, un ancien enseignant engagé et un historien majeur pour la recherche et la connaissance de notre histoire.

UN HISTORIEN PASSIONNÉ DE SON MÉTIER.

Christian JEAN ÉTIENNE.

Comité Devoir de Mémoire.


Avec le décès d’Édouard  Delepine la Martinique perd un Historien passionné de son métier  et un militant anticolionaliste sincère. On aurait eu bien besoin de lui aujourd’hui dans ces moments complexes  que notre histoire traverse. 
Lonè épi respé pou gran nonm ‘ lan.

Que son âme repose en paix. ??

« AU SERVICE DE L’ÉMANCIPATION »

Par Aimé Charles-Nicolas

Je remercie Philippe Pierre Charles pour son remarquable éloge du grand homme qu’est Édouard De Lépine.

Je lui suis reconnaissant d’être resté dans les hauteurs, c’est de là en effet que notre vision des Hommes est la plus juste. Tout a été dit. Je voudrais juste ajouter aux louanges la lucidité, la volonté de tout voir pas seulement ce qui nous fait plaisir. Ne pas être dupe. Ne pas être dupe de soi : “nos ennemis c’est d’abord nous-mêmes” m’avait il dit. Je fais mienne la phrase de Philippe PierreCharles : Édouard de Lépine était au service de “l’émancipation de la Martinique comme partie intégrante de l’émancipation humaine”.

En effet, la Martinique peut être fière de compter parmi ses fils Édouard de Lépine.

SOUTIEN AU COMBAT DES FILLES .

Micheline Carole (militante de l’USAM et conseillère municipale au Lamentin) 

Monsieur DE LÉPINE, Monsieur le professeur d’histoire, a traversé ma vie Lycéenne, je suis de la première génération de femmes à intégrer le Lycée Schoelcher en 1974, année ou Giscard entrait à la présidence, année de plein de chamboulement. je me souviens de ses longues discussions sur la Politique, il nous a tous sensibilisés à la Politique et aux aspects identitaires. Il était au GRS à lépoque, il a aidé la communauté féminine dans notre mouvement de grève générale pour la Refus du Port de l’uniforme des filles au Lycée Schoelcher…Monsieur DÉLEPINE a également traversé ma vie professionnelle. J’ai connu sa mère qui était en maison de retraite à lOMASS au Lamentin. Jai ainsi eu des relations bien plus privées avec lui par le biais de sa mère qu’il adorait, qu’il visitait très régulièrement. C‘était une boule d’émotions, dans sa relation avec sa mère, il la aimée, choyée, il la visitait très très régulièrement. Au décès de sa mère, il a fait don du piano et des ouvrages littéraires à la maison de retraite. Je note ses valeurs humanistes, sa très grande générosité.

Nous perdons un grand Homme, un visionnaire, un homme engagé dans la lutte de légalité des droits de lHomme. Nous perdons un grand historien.

46 ANS DE RENCONTRES ENRICHISSANTES

Par Karl Paolo

Pour ceux qui ont débuté le militantisme dans les années 1970 et sans doute pour ceux d’avant, Édouard de LÉPINE est un homme dont la place et le rôle sont tout à fait considérables, son influence ayant dépassé très largement les limites du strict cercle de ses amis politiques.

Pour certains jeunes militants en tout cas pour moi, rencontrer Édouard, c’était comme découvrir le GRAAL!

Ma première vraie rencontre avec Édouard de LÉPINE se déroule en 1974, alors que je suis en terminale au Couvent Saint-Joseph de Cluny à Fort-de-France. La Révolution d’octobre et L’URSS étant au programme, je propose à mon professeur d’Histoire et Géographie l’organisation d’une conférence débat sur ce thème avec comme intervenants Édouard de LÉPINE alors dirigeant du GRS et Armand NICOLAS, secrétaire général du Parti communiste martiniquais. Qu’un tel débat ait pu avoir lieu dans un établissement confessionnel entre deux dirigeants révolutionnaires dont l’un, Armand NICOLAS était toujours sous le coup d’une révocation de l’Éducation Nationale au titre de l’ordonnance d’octobre 1960 , avait de quoi surprendre.

Édouard m’attirait comme les insectes le sont par la lumière et cette attirance était d’autant plus forte que nous étions lui et moi sur des positions différentes, lui trotskiste et moi communiste, lui indépendantiste et moi autonomiste.
Si ceux qui partageaient ses analyses trouvaient dans ces échanges sans doute l’occasion d’approfondir leur compréhension du monde, ceux qui venaient comme moi d’horizons différents, les discussions, étaient l’occasion de tester nos argumentaires et nos analyses et d’apprendre à apprendre auprès de ce puits sans fond de connaissances qu’était Édouard. Car il n’affirmait rien sans fournir ses sources et je repartais avec un ou deux ouvrages que je dévorais en oubliant volontairement de les rapporter.

J’ai trop fréquenté pendant des années son appartement de la rue Garnier Pages à Fort-de-France alors que je n’avais que 16 ans, préférant remonter chez mes parents à 1h du matin et à pied, pour ne pas perdre une miette des échanges souvent animés, mais toujours très enrichissants, pour ne pas m’en souvenir 50 ans plus tard.

Par la suite, nos rencontres se sont espacées et quand 30 ans plus tard, je suis venu habiter au Robert, ma première visite fut pour Édouard, a sa maison de Four-à-Chaux où nos échanges reprirent, le plus souvent le dimanche en fin d’après-midi.
Même si j’avais acquis une expérience et une maturité dont j’étais naturellement dépourvu dans les années 70, j’apprenais tout autant, dévorant les ouvrages qu’Édouard avait toujours la gentillesse de me passer. Je revenais avec les ouvrages annotés et nos discussions reprenaient de plus belles.
Nous étions l’un comme l’autre convaincus de la justesse de nos opinions et personne ne faisait marche arrière. Mais c’est surtout sur la période comprise entre le référendum de 1958 et la Conférence de Trénelle en 1971 que nous divergions le plus. Je prenais systématiquement comme fondement de mon argumentation, les propres écrits d’Édouard “Questions sur l”histoire antillaise”, parus en 1978, en réponse à l’ouvrage de Camille DARSIERES “Des origines de la Nation Martiniquaise” paru en 1974.

Trois anecdotes particulières me viennent à l’esprit.

Alors que je discutais avec Édouard des relations entre CÉSAIRE et la direction de la Fédération communiste de la Martinique du PCF, il brandit ce tract d’Aimé CÉSAIRE du 4 novembre 1956 commençant par ces mots : ” NON, je n’ai pas abandonné la cause du prolétariat, la cause de la classe ouvrière, la cause des peuples colonisés”… Il est exact que j’ai quitté le Parti Communiste Français. Mais je n’en reste pas moins du côté du peuple martiniquais et COMMUNISTE MARTINIQUAIS.”
J’étais stupéfait car ni au PCM ni au PPM ,on ne l’évoquait ou quand on le faisait, au PCM en tout cas, c’est pour accréditer la thèse de la trahison de CÉSAIRE!!! Quant au PPM, qu’Aimé CÉSAIRE soit un communiste martiniquais, après sa démission du PCF serait vu comme un blasphème. J’en ai conclu que je m’étais fait rouler dans la farine!!!  Édouard m’a remis un exemplaire de ce tract que j’ai depuis abondamment transmis à mes amis en découvrant qu’ils en ignoraient l’existence!
A la suite du décès en fin 2006 de Camille DARSIERES, dont il était le condisciple, Édouard adressa un mail à son carnet d’adresses pour proposer que soit rendu hommage à son ami, en donnant son nom à un lycée et à une avenue. J’y ai réagi en disant que si cela se justifiait, il fallait laisser un certain délai, environ un an, pour que la famille fasse son deuil. Selon Édouard, ce fut l’unique réponse à son mail.
Convaincu de la pertinence de ses propositions, Édouard entreprit de répondre à mes modestes réserves et voulu me démontrer que j’ignorais qui était Camille DARSIERES. De là est né un bouquin de 331 pages intitulé “Hommage à un grand martiniquais, Camille DARSIERES”!!! C’est du Édouard tout craché!!!
Récemment, après que les statues de SCHOELCHER puis de DESPROGE furent démolies, je me suis replongé dans la lecture du livre “Question sur l’Histoire Antillaise” où Édouard de LÉPINE écrivait, en 4ème de couverture : ” Nous autres, Antillais, sommes mieux placés que la plupart des autres peuples pour savoir ce qu’il en coûte d’apprendre l’histoire dans des manuels tronqués”…C’était en 1978, il y a 42 ans!!! Qu’avons nous fait en 42 ans me suis-je demandé et les larmes me sont montées aux yeux!!!

Je suis très triste de son départ mais cela doit être pour nous qui aimions tant discuter avec lui, une raison de plus pour retrousser nos manches, avec passion, sincérité et rigueur, qualités dont il faisait preuve. C’est ce qu’il aurait sans doute voulu!!! Mais il me manquera.

HOMMAGE À ÉDOUARD DELÉPINE

Jacques Berthole directeur honoraire du travail

démocrate Défenseur des droits humains et des travailleurs

Je veux apporter ma modeste contribution à  cette haute figure de la démocratie et de la Liberté.

D’heureuses circonstances ont fait qu’à peine arrivé sur mon poste à la Martinique de  rencontrer ÉDOUARD DE LÉPINE lors d’une conférence où il m’a été présenté. Dès les premiers mots de notre échange, j’ai compris immédiatement l’homme et les grandes valeurs QUI ÉTAIENT EN LUI

J‘ignorais à l’époque ses combats, son parcours et sa vision profonde de la liberté de la démocratie mais quelque chose m’a tout de suite attaché à lui dès ce moment et pendant très longtemps nous avons eu des échanges formels et informels sur la situation sociale et sur les remous qui secouaient fortement les demandes légitimes des travailleurs et qui ont été pour moi le fondement d’un véritable travail de fond.

Cet homme avait véritablement la culture  de ce Martiniquais profondément epris de son pays et de la justice sociale.

Édouard De Lépine ma apporté, je peux le dire, beaucoup dans lapproche que javais notamment au début de l’histoire des combats ouvriers et de la perception que j’avais acquise de mes propres recherches pour mieux pénétrer la société martiniquaise et les engagements profonds des syndicats ouvriers.
je tiens à dire combien j’ai un respect pour cet homme pour lequel je m’incline avec déférence par 3 fois devant son cercueil et je demande à toutes les Martiniquaises et les Martiniquais mais aussi à tous ceux qui l’ont connu  de ne jamais oublié dans leur mémoire et dans l’histoire cet homme valeureux,courageux et fidèle à ses idées.

 

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