Le Pélican.com

Un projet de “protocole d’entente ” a été rédigé par l’Agence Régionale de Santé et soumis au gouvernement de Sint Maarten. Une coopération qui pourrait permettre d’envisager les dernières restrictions, selon la Préfecture de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Le Président de la Collectivité estime pour sa part “que les conditions originelles de contrôle à visée exclusivement sanitaire ne sont plus réunies”.
Dans un communiqué de presse, la Préfecture des Îles du Nord a annoncé qu’un “protocole d’entente” avait été rédigé par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Le projet soumis au gouvernement de Sint Maarten “pourrait permettre d’envisager la levée des dernières restrictions”, note la Préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin. . La Préfecture précise que “la lutte contre le COVID- 19 sur l’île nécessite une approche commune et identique” et que “seule la santé de la population doit guider nos décisions”. En filigrane l’épineuse question de la gestion de la frontière et de son ouverture.”Des attestations ont été délivrées en adéquation avec la stratégie de déconfinement pour permettre aux acteurs économiques des deux parties de l’île de poursuivre ou reprendre leur activité. Les “form C” déjà délivrés avant le 16 mai restent valables pour traverser la frontière”, rappelle le communiqué.La Préfecture des Îles du Nord rappelle également que depuis le début de l’épidémie, 18 personnes ont perdu la vie sur notre île (3 en partie française et 15 en partie hollandaise-NDLR) et d’autres sont encore hospitalisées dans un état grave.”Sans une doctrine commune, le risque de voir surgir une deuxième vague est important. Les capacités hospitalières très réduites sur l’île doivent nous inciter à la plus grande vigilance pour éviter la reprise de l’épidémie”, estime la Préfecture des Îles du Nord.

UNE SITUATION SANITAIRE INCHANGÉE MONTRANT LA PERSISTANCE DE CAS SPORADIQUES

Le bilan reste inchangé avec 2 cas actifs et 2 dépistages en cours. Un patient dépisté Covid+ en partie néerlandaise et qui était en isolement à domicile à Sint-Maarten est hospitalisé à Saint-Martin pour un autre problème de santé. A ce jour, 520 tests PCR ont été réalisés à Saint-Martin.

“LE SLOGAN « ONE ISLAND, ONE PEOPLE, ONE DESTINY » N’EST PAS UNE INCANTATION !”

Au sujet de la gestion de la frontière et en préambule aux discussions qui se tiennent aujourd’hui au Conseil Territorial, le Président de la Collectivité a pour sa part estimé que “les conditions originelles de contrôle à visée exclusivement sanitaire ne sont plus réunies… Nous avions accepté le contrôle aux frontières dans un contexte d’urgence sanitaire, correspondant à la période nécessaire de confinement strict. Mais depuis le 11 mai en France et le 17 mai en partie néerlandaise, cette phase a laissé la place à un déconfinement progressif, d’ailleurs bien plus progressif chez nos voisins, que chez nous…” Le Président de la Collectivité a part ailleurs appelé de ses voeux la création d’une instance à même de réunir ” France, Pays-Bas, Sint-Maarten et Saint-Martin”, précise Daniel Gibbs.”Nos territoires sont trop petits, trop fragiles et vulnérables pour faire fi de la force que notre Unité peut générer”, a déclaré le Président de la Collectivité.

Dans un communiqué de presse, la Préfecture des Îles du Nord a annoncé qu’un “protocole d’entente” avait été rédigé par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Le projet soumis au gouvernement de Sint Maarten “pourrait permettre d’envisager la levée des dernières restrictions”, note la Préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin. . La Préfecture précise que “la lutte contre le COVID- 19 sur l’île nécessite une approche commune et identique” et que “seule la santé de la population doit guider nos décisions”. En filigrane l’épineuse question de la gestion de la frontière et de son ouverture.”Des attestations ont été délivrées en adéquation avec la stratégie de déconfinement pour permettre aux acteurs économiques des deux parties de l’île de poursuivre ou reprendre leur activité. Les “form C” déjà délivrés avant le 16 mai restent valables pour traverser la frontière”, rappelle le communiqué.La Préfecture des Îles du Nord rappelle également que depuis le début de l’épidémie, 18 personnes ont perdu la vie sur notre île (3 en partie française et 15 en partie hollandaise-NDLR) et d’autres sont encore hospitalisées dans un état grave.”Sans une doctrine commune, le risque de voir surgir une deuxième vague est important. Les capacités hospitalières très réduites sur l’île doivent nous inciter à la plus grande vigilance pour éviter la reprise de l’épidémie”, estime la Préfecture des Îles du Nord.

UNE SITUATION SANITAIRE INCHANGÉE MONTRANT LA PERSISTANCE DE CAS SPORADIQUES

Le bilan reste inchangé avec 2 cas actifs et 2 dépistages en cours. Un patient dépisté Covid+ en partie néerlandaise et qui était en isolement à domicile à Sint-Maarten est hospitalisé à Saint-Martin pour un autre problème de santé. A ce jour, 520 tests PCR ont été réalisés à Saint-Martin.

“LE SLOGAN « ONE ISLAND, ONE PEOPLE, ONE DESTINY » N’EST PAS UNE INCANTATION !”

Au sujet de la gestion de la frontière et en préambule aux discussions qui se tiennent aujourd’hui au Conseil Territorial, le Président de la Collectivité a pour sa part estimé que “les conditions originelles de contrôle à visée exclusivement sanitaire ne sont plus réunies… Nous avions accepté le contrôle aux frontières dans un contexte d’urgence sanitaire, correspondant à la période nécessaire de confinement strict. Mais depuis le 11 mai en France et le 17 mai en partie néerlandaise, cette phase a laissé la place à un déconfinement progressif, d’ailleurs bien plus progressif chez nos voisins, que chez nous…” Le Président de la Collectivité a part ailleurs appelé de ses voeux la création d’une instance à même de réunir ” France, Pays-Bas, Sint-Maarten et Saint-Martin”, précise Daniel Gibbs.”Nos territoires sont trop petits, trop fragiles et vulnérables pour faire fi de la force que notre Unité peut générer”, a déclaré le Président de la Collectivité.

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