Le lundi 18 juillet : Conférence/table ronde/débat à 11h30
à Voix de la méditerranée – 14ème édition à LODEVE (Communauté de communes Lodévois & Larzac)

Frantz Fanon, psychiatre et essayiste français né à Fort-de-France (Martinique) le 20 juillet 1925, décédé à Washington DC le 6 décembre 1961, est l’un des fondateurs du courant de la pensée tiers-mondiste ; ses recherches analysent les conséquences psychologiques de la colonisation sur les colonisés.
Depuis des mois les médias nous parlent de « Printemps arabe » pour désigner les révolutions de pays arabes où, après des années de souffrance, des milliers de personnes osent s’opposer à leurs dirigeants dictateurs et autoritaires pour plus de libertés et des conditions de vie meilleures pour l’avenir. L’année 2011 fêtera le Cinquantenaire de la mort de Frantz Fanon, auteur de l’essai Les Damnés de la Terre — préfacé par Jean-Paul Sartre — qui se penche sur la question de la violence, des guerres de libération, de l’assimilation culturelle de l’intellectuel colonisé. Le livre expose aussi avec une certaine prémonition les contradictions inhérentes à l’exercice du pouvoir dans l’ère post-coloniale en Afrique.
D’où la table ronde proposée, qui s’intitule :
« De Fanon au Printemps arabe ».

Intervenants :
Edwy Plenel (Essayiste – journaliste, directeur de Mediapart)
Suzanne Dracius (Écrivaine – poétesse)
Fouad Laroui ( Écrivain – poète – universitaire)
Yahia Belaskri (Écrivain – journaliste)

Les auteurs intervenants suivants seront présents dès dimanche 17 juillet dans l’après-midi : Suzanne Dracius / Yahia Belaskri / Fouad Laroui.

Notre proposition, compte-tenu des disponibiltés de chacun, et en particulier d’Edwy Plenel, pris par des obligations familiales le dimanche :

Le lundi 18 juillet :
Conférence/table ronde/débat à 11h30 (durée : une heure).
Dédicaces de 12 h 30 à 13 h 15.
Déjeuner à partir de 13 h 30.

UNE CITATION DE FRANTZ FANON
« Si les conditions de travail ne sont pas modifiées il faudra des siècles pour humaniser ce monde rendu animal par les forces impérialistes. […] Le colonialisme et l’impérialisme ne sont pas quitte avec nous quand ils ont retiré de nos territoires leurs drapeaux et leurs forces de police. […] Le colonialisme n’est pas une machine à penser, n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence. »
Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre (1961)

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