Cette dernière chronique de JM. NOL s’inscrit dans une analyse des changements géo-économiques majeurs en cours, notamment le déclin relatif de l’Europe et la montée en puissance de l’Indo-Pacifique et de l’Amérique du Nord. L’auteur fournit des chiffres clés (26 % du PIB mondial pour les États-Unis) qui illustrent le basculement des pôles de puissance.
Le déclassement économique de la Caraïbe
L’auteur met en lumière le risque de marginalisation économique de la région caribéenne, avec des exemples précis, telle la dépendance à des secteurs vulnérables comme le tourisme, les services financiers offshore, et l’agriculture.
Il évoque l’impact important du changement climatique, avec des ouragans capables d’effacer une année de PIB en quelques heures. Sans oublier un surendettement chronique qui limite l’accès aux financements internationaux.
Haïti, Cuba, Trinidad et Tobago sont cités pour illustrer la diversité des défis économiques et politiques, renforçant l’analyse par des cas concrets.
JM. NOL fait le lien, entre les défis des économies caribéennes et les territoires ultramarins français : La Guadeloupe et la Martinique sont mentionnées comme particulièrement vulnérables, avec des investissements en berne, des politiques économiques limitées, et une dépendance aux subventions publiques.
L’auteur propose des solutions :
- la réorientation vers des partenariats avec l’Amérique du Nord, en particulier avec les États-Unis et le Canada;
- la diversification économique, le développement de l’innovation, et l’adaptation aux défis climatiques comme leviers pour retrouver une dynamique de croissance.
La chronique insiste sur la nécessité d’une refonte stratégique des relations économiques de la Guadeloupe et de la Martinique, en les détachant de la dépendance à l’Europe pour explorer des opportunités plus dynamiques.
Gérard Dorwling-Carter