Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, lors d’une cérémonie à Caracas, le 21 janvier. MANAURE QUINTERO / REUTERS

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a appelé, samedi 23 janvier, la nouvelle administration américaine du président Joe Biden à « tourner la page », se déclarant prêt à ouvrir « une nouvelle voie » dans les relations diplomatiques rompues entre Caracas et Washington.

« Nous sommes prêts à suivre une nouvelle voie dans nos relations avec le gouvernement de Joe Biden, sur la base du respect mutuel, du dialogue, de la communication et de la compréhension », a déclaré M. Maduro dans un discours adressé à ses partisans.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Joe Biden face aux pièges du bilan diplomatique de Donald Trump

« Le Venezuela, ce Venezuela du XXIe siècle, bolivarien et révolutionnaire, est prêt à tourner la page », des querelles diplomatiques avec l’administration Trump qui a imposé de multiples sanctions économiques au Venezuela, dont un embargo sur le pétrole depuis 2019, première ressource du pays, afin de renverser le régime socialiste de M. Maduro qualifié de « dictateur ».

Un pays en plein marasme économique

Les Etats-Unis avaient également reconnu, comme plus de 50 pays dans le monde, l’opposant Juan Guaido qui s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela le 23 janvier 2019 et avait accusé M. Maduro d’avoir « frauduleusement » remporté l’élection présidentielle de 2018, boycottée par l’opposition.

« Il y a deux ans, c’était à mon tour de réagir avec force et dignité et, d’ici même, j’ai procédé en tant que chef de l’Etat à la rupture de toutes les relations politiques et diplomatiques avec le gouvernement américain de l’époque », a poursuivi Nicolas Maduro.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Nicolas Maduro reprend la main sur le Parlement du Venezuela, Juan Guaido tente de résister

Dès la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine en novembre, Nicolas Maduro l’avait félicité et s’était dit « prêt au dialogue et à la bonne entente avec le peuple et le gouvernement des Etats-Unis ». Des appels réitérés en décembre.

Selon l’ONU, plus de cinq millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays depuis 2015 pour fuir la grave crise politique et économique que traverse le pays avec une inflation incontrôlée de 4 000 % sur un an.

Le Monde avec AFP

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