Yan Monplaisir demande une plus forte implication des banques
Hervé Brival a interviewé Yan Monplaisir le Président de la Commission Développement Economique et Tourisme de l’Assemblée de Martinique qui lance un appel aux banques de la place. Il estime que ces établissements financiers doivent soutenir les entreprises martiniquaises touchées de plein fouet par la pandémie du coronavirus
La Commission Développement Economique et Tourisme de l’Assemblée de Martinique a mis en place une cellule de crise qui permet de faire remonter toutes les propositions et les doléances Des entreprises.
Yan Monplaisir fait remarquer que les dispositifs d’aides de la CTM ont pris en compte les réalités locales,
Et demande aux banques locales de s’impliquer davantage dans le processus de soutien à l’activité économique de notre territoire.
Il évoque un risque de concentration du pouvoir économique, de de possibles risques sociaux. « Nous sommes tous dans le même bateau. Les banques ont tendance à s’enfermer dans un contexte très frileux et à ne pas tenir compte suffisamment de la réalité économique des territoires ».
Yan MONPLAISIR réclame donc des efforts des banques, suggérant la collaboration des élus pour surmonter les éventuels écueils qu’elles rencontreraient pour la mise en œuvre des dispositifs. faisant remarquer que Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics a incité les banques à accompagner les efforts de l’Etat dans la mise en œuvre des PGE (prêts garantis par l’Etat), garantis à 90%.
Il préconise également la mise en place d’une plateforme qui permettrait aux entreprises de faire remonter leurs attentes.
Le médiateur au crédit selon Yan MONPLAISIR aurait peu de moyens de pression sur les banques. « Il m’est revenu que certains cadres de banques auraient reçu l’instruction de leur direction de ne pas favoriser les PGE. Si tel est le cas je demande aux directions nationales et locales de réviser cette politique et de faire en sorte que ces prêts garantis par l’emploi puissent être une priorité ».
Il faut que les banques « aient plus confiance en l’avenir et dans l’implication publique et privée. Et être conscientes qu’elles participent à l’élaboration de leur propre risque, si elles n’accompagnaient pas fortement ces dispositifs, car si toutes ces TPE dégringolent, l’activité économique sera très fortement impactée et leur propre activité sera de fait impacté. »

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