« J’appliquerai à la yole ce que j’ai appris dans le monde associatif »

 

Elu président de la ‘Fédération des Yoles Rondes de la Martinique’ le 23 mars dernier, Alain Richard décrit sa passion pour la yole et le Tour du péyi. Sans oublier d’évoquer les pistes de réflexion, et autres « urgences », pour un avenir proche… (extraits de cette rencontre)

D’où vient votre passion de la yole ronde ?

Je suis pratiquant de VTT, et comme je fréquentais les ‘Etablissements Rosette’ je me suis mis à regarder ce que c’était la yole. Et là le virus m’a mordu (sourire). Mais au lieu de seulement consommer le spectacle offert sur la mer, j’ai observé l’organisation, l’intérieur des yoles, les équipages, etc. Je suis employé d’une collectivité* qui a une façade maritime extraordinaire, et je connais l’organisation du Tour depuis 1995. Quand on est ville d’accueil du Tour, même s’il y a un organisateur on est responsables de tout le public qui s’est déplacé. Donc c’était déjà un peu mon job (sourire).

Qu’est-ce qui vous séduit le plus dans le Tour ?

L’ambiance, voir des gens de tous âges rassemblés, voir ce que ça provoque comme adrénaline, la concentration des compétiteurs, etc. En tant qu’ancien président, de 2008 à 2012, d’une association de natation, ‘Schoelcher Natation 2000’, nous avons eu un nageur en sélection olympique, d’autres dans des championnats internationaux et aux championnats de France. Et les coursiers des yoles se préparant comme des sportifs de haut niveau, tout ça m’a mis dans le bain. Sans compter les duels – et les paroles autour (sourire) – les défis, la mauvaise foi toujours sympathique des supporters, les réconciliations autour d’un coup à boire (sourire). Bref, tout l’univers de la yole.

Depuis quand avez-vous intégré la fédération, et qu’est-ce qui vous a donné envie de candidater à sa présidence ?

Par mon expérience professionnelle et associative d’organisateur de grands événements – avec la part inévitable d’imprévisible, donc de gestion la plus rapide et efficace possible – j’ai répondu favorablement à l’appel d’Alain Dédé. Et je me suis retrouvé représentant la fédération auprès des autorités et des villes étapes du Tour. Vous savez, ce Tour c’est comme si on organisait un grand concert pendant 8 jours, et dans 8 lieux différents (sourire). Et il faut gérer la même population dans tous ces lieux : les 10.000 personnes présentes à Fort-de-France, il faut imaginer les ‘mettre’ au Prêcheur. Et ainsi de suite. Mais malgré la complexité ça reste passionnant à organiser. Et concernant l’élection ? Il y a eu 2 phases : la candidature pour intégrer le Conseil d’Administration (CA) de la fédération, et ensuite la

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