Une lettre ouverte au Président de la République, Patrick Karam, 52 personnalités et 133 associations  dénoncent le “manque de moyens” dédiés au système de santé des territoires d’outre-mer et s’inquiètent des conséquences économiques et sociales de l’épidémie de Covid-19 pour les habitants ultramarins. Outre  Patrick Karam, on relève les noms suivants notamment : France ZOBDA, Pro- ductrice-Actrice-Co-Auteure de “Noire n’est pas mon métier” ; Marijosé ALIE,  – Journaliste – Auteure, Chanteuse ; Christine ARRON, Championne de France et d’Europe d’athlétisme – Chargée de mission sport en entreprise à la Fédération Française d’Athlétisme ; Basile BOLI, Ancien footballeur de l’Olympique de Marseille et de l’Equipe de France ; Mario CANONGE, Auteur-Compositeur- Chanteur- Pianiste ; Luc LAVENTURE, Président de l’association Méta- morphose Outre-mer – ancien directeur des antennes de France O ; Phlilippe LAVIL, Artiste ; Pascal LÉGITIMUS, Comédien-Réalisateur-Producteur ; Firmine RICHARD, Comédienne – Auteure – Co-Auteure de “Noire n’est pas mon métier” ; Jean-Jacques SEYMOUR , Journaliste – Editorialiste – Au- teur – Président de l’Association Cultures et Medias ; Claudy SIAR, Artiste – Ancien délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer…
Extraits de la lettre ouverte :
“Monsieur le Président de la République, Patrick Karam, ancien délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer, 52 personnalités et 133 associations souhaitent vous alerter sur les conséquences de la crise sanitaire qui pourraient être dramatiques pour nos territoires d’outre-mer, qui sont sous la menace d’une crise économique, sociale, morale et politique sans précédents.(…).
Diagnostic : Chômage, vie chère, pauvreté, injustice, etc
(…) Cette crise a joué le rôle d’un révélateur des carences structurelles et de la paupérisation dramatique de nos territoires d’outre-mer, dénoncées année après année dans différents rapports et encore récemment par le Conseil Economique, Social, Environnemental en janvier 2020. Elle doit être une opportunité pour revoir les relations entre les territoires d’outre-mer et la République. (…).
(…) Des sources de revenus importantes pour les populations ultramarines, comme le tourisme et l’économie informelle, ont été coupées. Sur certains territoires, notamment les Antilles- Guyane, Mayotte et dans une moindre mesure La Réunion, le choc va être extrême.
Le gouvernement actuel a hérité d’une situation particulièrement difficile qui est le fruit de nombreuses années d’une réponse inadaptée de l’Etat aux problématiques des Outre- mer,

Partager.

Comments are closed.

Exit mobile version