L’ancien président de la République a été condamné lundi à trois ans de prison, dont un ferme, par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des “écoutes”. Il a fait appel de cette décision.

Nicolas Sarkozy arrive au tribunal de Paris, le 1er mars 2021. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

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J’ai ressenti l’injustice profonde, choquante, des procédures lancées contre moi depuis dix ans.” Au lendemain de sa condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, pour “corruption” et “trafic d’influence” dans l’affaire dite des “écoutes”, Nicolas Sarkozy s’est exprimé dans une interview au Figaro, mardi 2 mars. “J’ai fait appel de la décision, peut-être faudra-t-il que ce combat s’achève devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)”, déclare-t-il notamment. 

Dans cet entretien, l’ancien président de la République concentre ses critiques sur le Parquet national financier (PNF), qu’il accuse d’avoir joué un rôle politique dans cette affaire puis dans le cadre de son procès. “Une enquête préliminaire du Parquet national financier, tenue secrète pendant plus de cinq ans, avait été cachée à la défense, rompant ainsi avec le principe fondamental de l’égalité des armes entre la défense et l’accusation”, affirme-t-il.

Nicolas Sarkozy dénonce une enquête menée “en dehors de toutes règles procédurales”. “Si nous étions dans la Russie de monsieur Poutine, les défenseurs des droits de l’homme crieraient que c’est gravissime”, lance Nicolas Sarkozy. “Ceux qui abîment l’institution, ce sont ceux qui ne respectent pas l’Etat de droit. Un rapport a été demandé à l’Inspection générale de la justice, nous verrons ses conclusions le moment venu et chacun devra en tirer les conséquences”, assure par ailleurs l’ex-chef de l’Etat. 

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