A l’occasion du point fait par l’instruction du dossier pénal  qui a été  fait le mercredi 20 janvier, où il a été fait savoir que les juges ont envisagé la clôture de l’ instruction de l’affaire par un non-lieu, le producteur qui représentait l’Ugpban  a manifesté fermement son opposition à cette solution judiciaire .


  Il a fermement fait connaître la position des producteurs,  que la procédure doit se poursuivre.

Les producteurs ne comprennent pas cet éventuel non-lieu, ainsi que celle de la perte impossible d’éléments de l’enquête.

La position dès producteurs de bananes est que, jusqu’en 1993, ils ont fait usage de produits phytosanitaires contenant du Chlordécone, en toute légalité.

Les producteurs d’aujourd’hui souffrent de  cette situation et partagent  l’indignation tout à fait compréhensible devla population.

Ils font bien toutefois remarquer  que l’utilisation de ce produit a cessé depuis près de 30 ans, que la grande majorité des producteurs en activité, regroupés depuis 2003 sous la bannière de l’Ugpban, n’a donc jamais fait usage  de Chlordécone.  Et que d’ailleurs production de bananes répond actuellement aux plus hautes exigences d’une production agricole saine.

Convaincus dévoué l’importance de ce dossier, tant en Guadeloupe qu’en  en Martinique, les producteurs demandent que la justice aille au terme de ce dossier.

 

Communiqué de presse

Dès 2013, les producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique, réunis au sein de l’Union des groupements de producteurs de bananes – UGPBAN, se sont portés partie civile dans l’affaire de la Chlordécone.

A l’occasion de l’audience qui s’est tenue le mercredi 20 janvier, où il est apparu que les juges pourraient envisager de clore leur instruction par un non-lieu, le producteur qui représentait l’Ugpban à cette audience a manifesté fermement son opposition à cette issue.

Il a vigoureusement fait savoir la position des producteurs, qui est que la procédure doit se poursuivre.

Les producteurs partagent donc l’indignation qu’a soulevée l’annonce de cet éventuel non-lieu, ainsi que celle de la perte inacceptable de certains éléments de l’enquête.

Les producteurs de bananes ont, jusqu’en 1993, utilisé des produits phytosanitaires à base de Chlordécone, dans un cadre légal fixé par l’Etat. Il est certain que, si les producteurs de l’époque avaient su les conséquences attachées à l’utilisation de cette molécule, ils ne l’auraient pas employée.

Les producteurs d’aujourd’hui regrettent cette situation et comprennent l’émotion légitime qu’elle engendre dans la population.

Ils tiennent toutefois à souligner que l’utilisation de ce produit a cessé depuis près de 30 ans. L’essentiel des producteurs en activité, regroupés depuis 2003 au sein de l’Ugpban, n’a donc jamais manipulé de Chlordécone. La production de bananes a très profondément évolué depuis 1993, pour répondre désormais aux plus hauts standards environnementaux du monde.

Compte-tenu de l’importance de ce dossier, en Guadeloupe comme en Martinique, les producteurs appellent les autorités publiques à tout mettre en œuvre pour que la justice puisse continuer son travail de recherche active de la vérité.

 

 

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