Dès la parution de la version numérique de RS, il n’y a guère eu de numéro sans article sur le sujet chlordécone, sans allusion au combat pour conjurer cette malédiction imposée par la cupidité capitaliste et le mépris colonial.

Lorsqu’en mars 2018, le mouvement social a pris en main la relance de ce dossier avec un forum social débouchant sur les fameuses 52 revendications et la création de LYANNAJ POU DÉPOLYÉ MATINIK, le discours ambiant était à la résignation. I JA TRO TA ! nous disaiton de toutes parts. Le sujet s’est néanmoins imposé au point de rythmer les références de la vie sociale et politique du pays. Il est clair que l’entrée en action des” activistes “, « rvn », « éveillé-e-s » avec le cycle des répressions policières, judiciaires et des actions de solidarité a mis le sujet au centre des conversations et journaux télévisés et radiophoniques. 
Le 7 septembre, nous serons à nouveau mobilisé.e.s aux côtés de Christian “le gilet jaune” scandaleusement poursuivi parce que ses vidéos mettant en lumière les violences policières dérangent au plus haut point les tenants du pouvoir colonial. Ces genslà rêvent d’ajouter à la confiscation des médias par les multinationales, le silence des médias alternatifs et des réseaux sociaux. L’intimidation du 7 entre dans ce cadre et nous devons nous dresser avec les autres contre ce nouveau forfait.

 Après les sévères condamnations en première instance de 3 des 4 inculpés,abondamment dénoncées par les avocats, ce nouveau procès est insupportable.
Mais nous ne permettrons pas que les autorités coloniales nous transforment en acteurs exclusifs et actrices exclusives de la solidarité contre la répression. Ce serait trop facile pour eux. Voilà pourquoi nous lançons un appel pour que toutes les activités liées à ce combat soient menées et le plus unitairement possible. 
Le Lyannaj pou dépolyé Matinik, dont le GRS fait partie n’a pas d’autre raison d’être et d’autres objectifs.             Annou pa pèd tan !

PENDANT CE TEMPS, À BAS BRUITS !


L’actualité sonore n’a d’ouïe et de vue que pour les éclats et le spectacle :

soubresauts des compétitions électorales passées et à venir, brouilles politiciennes, tribunaux surchargés, affaires piquantes, meurtres de quartiers
Les tribulations du monde du travail ne les intéressent que si Y’a blocages pour mieux les mettre en exergue. Les capitalistes en profitent pour mener à bas bruits, une féroce lutte de classes. Au Palais des congrès de Madiana on planifie

(SUITE PAGE 2)

PENDANT CE TEMPS, À BAS BRUITS !

(SUITE DE LA PAGE 1)

des licenciements. À Domia on licencie sous couvert de “ruptures conventionnelles”. À SFR on se débarrasse de gêneurs sous prétexte de fautes à géométrie variable. À Orange, on ne cède dans la politique de l’emploi que sous la menace de grève. Quand dans un organisme périphérique de la CTM, un Boutrin perd une élection, on scrute les évolutions des rapports de force entre clans rivaux mais bien peu examinent dans ces résultats limpact d’une maltraitance du personnel ayant débouché sur 68 jours de grève. Cette évocation aurait aidé la direction de l’IMFPA à prendre conscience des dangers liées aux souffrances du personnel.

Les militants syndicaux sont avertis : vous n’obtiendrez des médias qu’ils fassent leur travail d’information que si vous prenez le chemin des blocages et autres opérasyon molokoy !   Avis aux amateurs..!

23 AOÛT, CDMT :

SUCCÈS DE LA COMMÉMORATION DES ABOLITIONS.

La soirée organisée par la CDMT, à la maison des syndicats était à peine achevée qu’un nouveau crime raciste barbare enflammait les USA. Après l’étouffement sous la botte raciste voici à nouveau 7 balles froidement assénées dans le dos d’un afroétasunien. Cette nouvelle horreur que Trump essaie d’exploiter électoralement en se présentant comme le garant de l’ordre blanc prouve que le changement après l’assassinat de George Floyd reste encore à venir et exige bien des mobilisations dans le monde. La France qui ne veut jamais se laisser trop distancer en matière de racisme par les USA ou d’autres se crée une nouvelle affaire avec une “députée (noire) de la République (plutôt blanche !) insultée par des propos racistes dans un journal avec pignon sur rues  ayant le mot ” valeurs”(!) dans son titre.

Le combat contre le racisme  continue car le bout du tunnel n’est pas encore en vue. Il doit être puissant dans les pays de peuples noirs mais il doit gagner les progressistes et les gens normaux c’est à dire antiracistes du monde.

Comme l’expliquait Philippe Pierre-Charles dans le dernier exposé du séminaire du 23, l’imbrication du problème des classes des races et des genres sont une donnée aujourd’hui de plus en plus évidente à prendre en compte dans le combat antiraciste. Les exposés de Gilbert Pago sur l’idéologie béké, de Muriel Ravoteur sur “les hommes de couleurs libres”, de Richard Château-dégât sur les luttes et les mentalités des esclavagise-e-s ont montré les origines profondes des racines historiques du problème à résoudre aujourd’hui. Pour celles et ceux qui n’ont eu la chance ni de figurer dans les 66 présent-e-s, ni de suivre sur le net : elles et ils peuvent nous demander le lien perlettant de se rattraper……

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version