Mercredi 8 avril, la Commission européenne a recommandé aux Etats membres de “prolonger jusqu’au 15 mai l’interdiction des voyages non essentiels vers l’UE, qui avait été décidée le 17 mars pour un mois”. L’exécutif européen justifie cette invitation dans son communiqué en rappelant aux gouvernements nationaux “[qu’] une action aux frontières extérieures ne peut être efficace que si elle est mise en œuvre par tous les États membres de l’UE et de l’espace Schengen à toutes les frontières, avec la même date de fin et d’une manière uniforme” [Le Figaro avec AFP]. Si la mesure a permis d’obtenir des premiers résultats “encourageants”, le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas précise que “la prolongation de la restriction des déplacements est nécessaire pour continuer à réduire les risques de propagation de la maladie” [La Libre avec AFP].

La pandémie continue en effet de progresser en Europe et dans le reste du monde. “L’expérience des Etats membres et d’autres pays exposés à la pandémie montre que les mesures en œuvre pour combattre la propagation du virus requièrent plus que 30 jours pour être efficaces”, souligne le communiqué [La Tribune]. Cette recommandation intervient dans un contexte européen tendu. Le sommet de l’Eurogroupe du 7 avril n’a pas permis aux ministres de l’Economie et des Finances de la zone euro de trouver un accord sur une relance économique concertée face à la crise. Ils se rencontrent à nouveau ce jeudi 9 avril dans l’espoir de trouver un consensus.

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