La conférence de presse du 10 novembre (2017) tenue en Martinique, et à laquelle nous avons donné dans notre édition de l’époque une large place, a interpellé l’opinion sur un certian nombre de points. Vu que l’Université d’aujourd!hui n’est plus celle d’hier depuis que la Guyane a obtenu une université de plein droit, c’est avec la plus grande attention que l’on doit suivre les débats actuels qui surviennent depuis quelque temps.
Le Psdt Janky de l’ Université des Antilles a répondu largement à toutes les questions que lui a posées Mike Iraske, questions liées aux propos tenus lors de la conférence de presse du 10 novembre …
Ici une des réponses du psdt janky à nos questions, MAIS toute l’interview est à lire avec beaucoup d’attention…dans notre édition-papier de la semaine

==

Presque tous les intervenants de la conférence de presse du 10 novembre ont déploré, sans nommer votre nom, des absences de toutes sortes chez vous : absences de cadrage et de concertation, absence de réponses de votre part, ou alors après beaucoup de temps, etc. Comment ressentez-vous ces critiques ?
REPONSE
Je suis un peu déçu de ces critiques. Je ne suis pas dans l’affrontement. Tout ce que je fais aujourd’hui, c’est dans la construction. Je ne suis absolument pas dans la scission de l’Université. Beaucoup de choses n’avaient pas été faites, j’ai trouvé beaucoup de retard dans l’organisation de l’Université et il a fallu que je rattrape le retard. Je paie des heures complémentaires de 2014, des entreprises ont travaillé pour nous, ça remonte à très longtemps mais les factures tombent maintenant… Il faut gérer le passif et continuer à faire fonctionner. Et quand une question est posée, on ne peut pas répondre en une seconde ; ce n’est pas s’asseoir devant son ordinateur et répondre. Chaque question soulève des discussions, donc on ne peut pas répondre à toute vitesse, par oui ou par non. On reçoit des dizaines et dizaines d’e-mails par jour, et il faut répondre. Concernant les dysfonctionnements dont parlent les gens, en dix mois nous avons déjà fait quatre conseils d’administration. Et chaque fois c’est très lourd : il faut faire remonter les choses et gérer le passif. Nous avons mis en place tous les conseils de l’université, qui fonctionnent. Dans l’administration centrale je n’ai pas encore de DGS (Directeur Général des Services), tout le monde n’est pas en place et je fais ce travail là. Je n’ai pas la science infuse, je n’ai pas toutes les réponses, donc je demande encore aux équipes de faire un travail pour me faire remonter les informations. Et ceci sur le travail qu’ils ont déjà à faire… J’ai mis en place une commission pour le dialogue de gestion, qui fonctionne ; j’ai mis en place des réunions entre syndicats et administration, pour des points qui n’avaient jamais été gérés jusqu’à maintenant pour le personnel non-titulaire. Pour une fois il y a un vrai service qui s’occupe d’eux, qui met en place des formations pour leur permettre de passer des concours – pour rester à l’Université ou partir à l’extérieur -, l’objectif est que les gens soient recrutés. Ce type de formations n’avait jamais été mis en place pour les personnels non-titulaires ; on n’avait jamais mis en place un dialogue de gestion qui fonctionne, avec des gens qui se déplacent, etc.…
Extraits de Antilla 1797-04 dec 2017)

Partager.

Comments are closed.

Exit mobile version