Dominica News Online –
Le 28 mars 2025, le Syndicat de la fonction publique de la Dominique (DPSU) a publié un communiqué de presse expliquant sa position concernant les récentes manifestations contre la réforme électorale et les arrestations de manifestants qui ont suivi. Le syndicat a tout d’abord réitéré son engagement en faveur de la justice sociale, des droits du travail et des droits de l’homme, tout en exprimant sa profonde préoccupation face aux événements survenus.
Le communiqué reconnaît que les manifestations découlent du mécontentement suscité par les projets de loi de réforme électorale proposés par le gouvernement, critiqués pour leur manque de mesures globales. Il qualifie ensuite l’approche du gouvernement d’« omission flagrante », faisant référence aux projets antérieurs élaborés par Sir Denis Byron, largement acceptés comme base de la réforme. L’Union note que « ces omissions ont suscité une certaine indignation chez beaucoup », soulignant que l’opinion publique était alimentée par les défis persistants en matière de gouvernance, notamment concernant le programme de citoyenneté par investissement et les inégalités perçues dans la manière dont le gouvernement répond aux voix de l’opposition.
Concernant les interactions entre la police et les manifestants, le DSPU condamne l’usage de projectiles et de gaz lacrymogènes, le qualifiant de « regrettable ». Le syndicat a exprimé son soutien au rôle de la police dans le maintien de l’ordre public, mais a critiqué son exécution de ces responsabilités pendant les manifestations. Il a commenté le traitement d’une jeune journaliste d’Emo-News, le qualifiant d’« embarrassant » et soulignant la nécessité d’un professionnalisme de la part des forces de l’ordre.
Soulignant l’importance de l’engagement civique, la déclaration a souligné que la Constitution de la Dominique garantit le droit de réunion pacifique en vertu de l’article 1(b). Cependant, elle a exprimé des inquiétudes concernant la loi de 1954 sur l’ordre public, qui pourrait restreindre les rassemblements publics en exigeant des autorisations du commissaire de police ou d’autres autorités, arguant que sa conception, si elle n’est pas appliquée équitablement, peut être utilisée comme une arme pour réprimer le droit de manifester. De plus, l’Union plaide fermement pour l’abrogation ou la modification de cette législation de l’époque coloniale afin de la mettre en conformité avec les principes démocratiques contemporains.
The release expressed grave concern over the arrest of notable figures involved in the protests, including the chairman of the Electoral Reform Committee, Johnson Boston, and former DPSU executive member Rosie Felix. Describing these arrests as “unwarranted”, and an indication of a broader trend of weaponizing the police and judicial systems against dissent, the statement firmly reiterated, “In a democracy, the police and the courts must not be weaponized against individuals with opposing views.”
Notably, the DPSU called upon the government to foster an environment where public protest is not only tolerated but encouraged. All parties involved ought to “respect and consider the rights of others” and seek pathways for dialogue to address the political, economic, and social challenges facing the country, posited the organization. The urgency of this call was underscored by stressing that “when citizens are aggrieved, they must have an avenue to express their dissent.”
In the release, there was a clear criticism of the use of armed police and regional security forces to intimidate citizens, particularly in the community of Salisbury, denouncing such actions as “high-handed and inhumane.” DPSU leadership called for a cessation of this practice and raised concerns about the impact on the integrity of the Regional Security System (RSS), citing the historical precedent of excessive force used against unarmed citizens in previous protests.
“The line must be drawn to differentiate peaceful protest or civil disobedience with what can [be] characterized as riot,” asserts the release.
The DPSU proposes a reassessment of the treatment of citizens engaging in peaceful protest, the need for more effective electoral reform, and a demand for greater accountability in law enforcement practices. General Secretary, Thomas Letang, concluded with an appeal for dialogue and respect for human rights, asserting that “the image of Dominica” must be enhanced to support a democratic society where diverse voices can be heard and valued.